FTV : fin de la pub le 1er janvier 2016

Je ne sais pas mais ce serait une bonne piste.

Les pages de pub pendant Télématin font 4 minutes et il y en a 5 sur France 2 !
Pour le reste de la journée c'est soit 3 ou 4 minutes (2 de temps en temps)! Et parfois il y a 2 pages de pub entre chaque programme !

Ce n'est pas la présence ou non de la pub qui démarque les chaines publique des privées, mais les programmes...

Des programmes audacieux (et différents) doivent être proposé aux heures de grandes écoute (18/24H). La suppression de la pub est donc une bonne chose. Pour le reste, mieux vaut laisser comme cela est depuis X années.

Enfin ce n'est que mon avis.

"ce n'est pas le montant demandé qui risque de faire s'effondrer les grands groupes comme TF1, CANAL+ et M6. "

Les recettes de ces chaines ne sont pas au beau fixe. Cela pèse lourd.

De +, c'est stupide d'imposer une taxe aux chaines pour financer... leurs concurrents !

Moi je suis tout à fait contre l'idée de garder la pub avant 20h.
Soit on la supprime entièrement, soit on la garde, on la supprime pas partiellement !

J'espère que Nicolas Sarkozy fera en sorte que cette idée ne se concrétise pas.

La CGT de France Télévisions s'est dite hier favorable au maintien de la publicité en journée sur les chaînes du groupe.

Crocosansk a écrit:Moi je suis tout à fait contre l'idée de garder la pub avant 20h.
Soit on la supprime entièrement, soit on la garde, on la supprime pas partiellement !

J'espère que Nicolas Sarkozy fera en sorte que cette idée ne se concrétise pas.

...et soit on augmente la redevance!

Un an après la mise en place de la réforme, France Télévisions devient aujourd'hui une entreprise unique.

Patrick de Carolis s'est promis que d'ici juin 2010, avant son départ de la présidence du groupe le 25 août prochain, il aura mené à bien sa réforme structurelle, et mis France Télévisions en conformité avec la loi sur l'audiovisuel de mars dernier.

Les noms des responsables transversaux sont communiqués au personnel.
France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô, 11 000 salariés au total, ont désormais en commun :

- un directeur général en charge de la gestion : Damien Cuier
- un directeur général en charge des antennes : Patrice Duhamel
- une directrice générale en charge des réseaux régionaux : Geneviève Giard (directrice générale de France 3)
- un directeur général en change des technologies et des développements numériques : François Gilbeau (directeur général de France 2)
- un directeur général en charge du marketing et de la communication : Claude-Yves Robin (directeur général de France 4 et France 5)

Sans oublier une directrice de l'information de France Télévisions, Arlette Chabot, un directeur des magazines Paul Nahon, un directeur des sports Daniel Bilalian et un directeur des programmes Philippe Vilamitjana. L'équipe est quasiment inchangée. A noter l'arrivée de Marie-José Alie (l'animatrice de Studio M sur France Ô) qui devient directrice déléguée à la présence de la diversité dans les contenus et les programmes.

Patricia Boutinard Rouelle, directrice de l'unité de programmes documentaires va aller proposer les
projets qu'elle aura sélectionnés, avec ses équipes, aux directeurs d'antenne qui auront d'ailleurs le droit de refuser ce qui ne leur plaît pas.
L'idée est de faire des économies d'échelle en centralisant les décisions.
Mais il y a deux risques : une lenteur accrue, et une bureaucratie alourdie. Les producteurs extérieurs sont un peu inquiets.

En matière d'information, les rédactions restent distinctes mais Arlette Chabot assure une direction de l'information unique.
La rédaction de France 3 est particulièrement sur ses gardes aujourd'hui.
C'est la plus grosse rédaction d'Europe, avec 1600 journalistes, 24 bureaux régionaux d'information, 48 éditions régionales chaque jour, auxquelles vont s'ajouter les 24 web journaux et les éditions nationales.
Bref, beaucoup d'information produite qui forcément coûte cher.
Les 24 bureaux d’information régionale vont désormais dépendre de 4 pôles de gouvernance : Strasbourg, Rennes, Bordeaux et Marseille.

Les syndicats sont déjà sur les starting-block. A l'appel de la CGT, un préavis de grève a été déposé pour cet après-midi à 14H. Il fait suite à l'avis négatif rendu le 18 décembre dernier par le Comité central d'entreprise de France Télévisions sur la réorganisation du groupe. Avec 10 élus, la CGT, majoritaire, a voté contre la réorganisation, alors que les 9 autres syndicats (SNJ, CFDT, CFE-CGC et Sud) n'ont même pas pris part au vote estimant "ne pas avoir été suffisamment informés".
Pour Jean-François Téaldi, délégué CGT, la réorganisation "se fait sur le dos de France 3 et des régions". Le syndicaliste annonce par conséquent que les salariés vont "mettre l'enjeu public de France 3 au centre de la campagne pour les élections régionales". Du côté de la présidence, tout autre son de cloche. Patrick de Carolis, PDG du groupe, s'est félicité "de la bonne qualité du dialogue social".

Cette confrontation entre les syndicats et la présidence risque de rendre difficile le plan volontaire de départs de 900 personnes que la direction a promis a l'État d'ici à 2012 pour dégager près de 70 millions d'euros d'économies.

Au coeur de cette refonte, deux enjeux majeurs. Adapter le groupe au numérique et faire triompher France Télévisions comme marque unique.

Le passage au numérique impose aux rédactions de se préparer à travailler pour une diffusion des contenus sur les supports interactifs. Le Figaro n'hésite pas à dire que si la transformation en "média global" a été décrétée, "les chaînes continueront de travailler durablement comme... des chaînes de télévision avec une organisation encore très éloignée de celle du monde des nouvelles technologies".

L'autre enjeu majeur est le marketing du groupe qui va être bouleversé. L'objectif est de passer à une unique marque "France Télévisions". Or, chaque chaîne a développé au cours du temps une identité propre, très ancrée chez les téléspectateurs. France 2 = 1re chaîne du groupe, France 3 = chaînes des régions, France 5 = chaîne de documentaire... Certains craignent donc un message standardisé et brouillon.

France Télévisions se trouve donc à l'aube d'une révolution interne considérable qui doit faire ses preuves très vite.

A l'issue d'un conseil d'administration, France Télévisions a annoncé mercredi entrer en négociations exclusives avec le consortium constitué de Publicis et de Financière Lov, du producteur et ex-patron d'Endemol France Stéphane Courbit, pour la cession de sa régie publicitaire.

Celle-ci commercialise les espaces publicitaires et le parrainage des chaînes de l'audiovisuel public et d'un portefeuille de médias indépendants (Discovery Channel, FoxLife, Euronews, TV5Monde, sites internet fixes et mobile...).
Le tandem partait favori face aux autres candidats en lice qu'étaient Lagardère Active, Hi-Media et NextRadioTV. Cependant, Lagardère s'était retiré de la course en décembre, après que le président de France Télévisions Publicité, Philippe Santini, avait "publiquement pris parti" pour Hi-Media et Stéphane Courbit.

La vente a suscité de nombreuses inquiétudes en interne, Marc Chauvelot, secrétaire général du syndicat SNRT-CGT France Télévisions, parlant mercredi d'une "très mauvaise nouvelle" et se disant "très amer" qu'un patrimoine public soit cédé à un groupe privé alors qu'il y a beaucoup d'incertitudes sur le financement de France Télévisions et le maintien de la suppression de la publicité".
Des critiques se sont aussi fait jour sur de possibles conflits d'intérêt: selon le site internet d'information Mediapart, le consultant Alain Minc, qui aurait conseillé à Nicolas Sarkozy de supprimer la publicité sur France Télévisions, détient 3% du capital de Financière Lov.

France Télévisions a implicitement réagi à ces critiques en affirmant que le futur contrat de cession allait intégrer "des clauses juridiques très claires et précises" afin d'écarter "tout risque de conflits d'intérêts ou concurrentiel" entre les nouveaux actionnaires et FTP.

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a elle apporté mercredi soir, dans un communiqué, le soutien de l'Etat au choix de France Télévisions. Selon elle, l'offre du consortium Lov-Publicis est "la mieux-disante" en termes de "projet industriel" mais aussi "sur les aspects sociaux".

C'est désormais officiel : la loi interdisant la publicité après 20h et visant à la supprimer complètement en 2011 est annulée par le conseil d'état. Désormais, il appartient à France Télévisions la décision de mettre ou non de la publicité.

Ainsi, si ils le veulent, France Télévisions peuvent remettre la publicité.
Et si, un jour, la redevance est assez élevée, ils peuvent la supprimer complètement.

En attendant août prochain, c'est à De Carolis de trancher.

Source : L'Express

Le Conseil d'Etat a annulé la première période de mise en oeuvre, avant l'adoption d'une loi en ce sens, de la suppression de la publicité sur les chaînes du groupe France Télévisions entre 20h00 et 06h00. La haute juridiction estime qu'une telle mesure, "portant atteinte aux ressources du groupe, qui sont un élément de son indépendance, ne pouvait relever que de la compétence du législateur." (Reuters/Eric Gaillard)

Dans sa décision, la haute juridiction estime qu'une telle mesure, "portant atteinte aux ressources du groupe, qui sont un élément de son indépendance, ne pouvait relever que de la compétence du législateur."

Cette décision apparaît symbolique, la suppression de la publicité à la télévision publique ne pouvant être remise en cause depuis le vote de la loi du 5 mars 2009 voulue par le président Nicolas Sarkozy.

Des élus de gauche y voient cependant une leçon de gouvernance pour le gouvernement, qui avait supprimé la publicité sans attendre que le législateur se prononce, et alors que se développe une nouvelle polémique autour de la vente de France Télévisions Publicité (FTP).

Le Conseil d'Etat avait été saisi il y a un an par les sénateurs communistes et du Parti de gauche réclamant l'annulation d'une lettre de la ministre de la Culture et de la Communication de l'époque, Christine Albanel, datée du 15 décembre 2008 et demandant à France Télévisions d'arrêter la publicité entre 20h00 et 06h00.

Prenant acte de cette lettre, le conseil d'administration de la télévision publique s'était exécuté à partir du 5 janvier, comme le souhaitait la ministre.

Pour les sénateurs communistes et du Parti de gauche, il s'agissait d'un "excès de pouvoir" caractérisé, le Sénat n'ayant pas examiné la future loi.

"C'est très grave, un déchirement du droit, une incivilité du pouvoir, un mépris du travail législatif" et "une ingérence inadmissible du pouvoir exécutif dans le pouvoir législatif au point d'ôter aux sénateurs le pouvoir de faire la loi", déclaraient-ils.

PROGRAMMES CULTURELS

Dans sa décision, le Conseil d'Etat considère en premier lieu que la lettre de Christine Albanel comportait bien "une instruction".

Il souligne ensuite que les recettes de France Télévisions sont un élément de son indépendance, laquelle relève du seul pouvoir législatif. "Une telle mesure ne pouvait donc être prise que par le législateur", écrit-il.

En conséquence, le Conseil d'Etat annule non seulement la lettre de Christine Albanel mais la séance du conseil d'administration qui a entériné sa demande. "L'annulation ne concerne que la période comprise entre le 5 janvier et le 8 mars 2009", précise-t-il.

Nicolas Sarkozy avait souhaité la fin de la publicité après 20 heures sur France Télévisions pour permettre la diffusion de programmes culturels à des horaires plus favorables sur le service public.

Cette décision avait suscité dans un premier temps l'inquiétude des personnels, craignant une baisse de la qualité des programmes, liée à la baisse des recettes publicitaires.

Si les premiers mois de la suppression de la publicité ont entraîné un regain d'audience pour les chaînes publiques, le phénomène n'a pas duré, selon l'institut Médiamétrie.

Les pertes publicitaires, elles, ont été moins importantes que prévu, car des programmes ont été développés dans la journée en partenariat avec des marques.

Un mécanisme vise à remplacer la perte de revenu induite par la suppression de la publicité sur les chaînes du service public par une combinaison de la redevance audiovisuelle, de subventions publiques et de deux taxes, l'une sur les messages publicitaires, et l'autre sur les communications électroniques.

En 2009, la dotation de l'Etat devait être initialement de 450 millions d'euros. Cette subvention a été jugée conforme aux règles européennes.

La publicité, supprimée après 20h00 sur France Télévisions depuis le 5 janvier 2009, devrait l'être totalement fin 2011, au moment de l'extinction de la diffusion en analogique de la télévision en France.

Tu devrais relire l'article.

Le CE de France Télévisions a adopté hier le projet de cession de 70% de la régie publicitaire au consortium constitué de Publicis et de Financière Lov, du producteur Stéphane Courbit.

Néanmoins, deux groupes de travail chargés d'étudier les différentes garanties de cette cession, sur le plan commercial et concurrentiel, ont été créés le 23 février à la demande de Patrick de Carolis.
Ils doivent rendre leurs conclusions à la mi-mars, ce qui permettra d'engager les négociations et la procédure d'information-consultation du comité central d'entreprise de France Télévisions.

Selon Mediapart, Jean-François Copé va annoncer demain son intention de déposer un projet de loi pour autoriser le maintien de la publicité sur les chaînes de France Télévisions avant 20 heures, ce qui éviterait ainsi la vente de la régie publicitaire du groupe à Stéphane Courbit.

Le chef de file des députés UMP Jean-François Copé a prévu de déposer une proposition de loi pour autoriser le maintien de la publicité sur les chaînes de France Télévisions avant 20 heures au-delà de 2011, affirme mardi le site d'information Mediapart.

Selon son entourage interrogé par l'AFP, M. Copé devrait s'exprimer sur le sujet mercredi matin, lors d'une table ronde organisée par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale sur la télévision et la publicité.

La publicité a disparu des écrans publics après 20 heures depuis début 2009, en vertu de la loi de mars 2009. La loi prévoit que la publicité disparaisse également des écrans avant 20 heures à partir de 2011.

Lors de la table ronde organisée par la commission des affaires culturelles interviendront notamment des dirigeants de France Télévisions, ceux des groupes audiovisuels privés (TF1, M6, Canal+) mais aussi des régies publicitaires (TBWA, Omnicom Media Group), ainsi que des auteurs et compositeurs.

Sera également auditionné Stéphane Courbit, fondateur de Lov Group, société qui négocie actuellement le rachat de la régie publicitaire de France Télévisions (FTP).

Or si la publicité devait être maintenue sur les écrans publics avant 20 heures, cela remettrait en cause la vente de FTP, selon des détracteurs de l'opération.

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-37979-france-tele-cope-souhaite-garder-la-pub-avant-20h.html

On refait marche arrière

Coup de théâtre ce matin.
Patrick de Carolis a décidé de suspendre la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions.
La proposition a été adoptée malgré l'opposition de l'Elysée.

Guillaume a écrit:Coup de théâtre ce matin.
Patrick de Carolis a décidé de suspendre la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions.
La proposition a été adoptée malgré l'opposition de l'Elysée.

Remarquen il n'a plus rien à perdre.

Le projet de loi de suppression de la publicité sur le service public a été étudié hier au Sénat.
Alors que Jean-François Copé demande son maintien en journée, Frédéric Mitterrand, de son côté, réaffirme la volonté du gouvernement de supprimer totalement la publicité dès fin 2011.
"Je tiens à réaffirmer la volonté du gouvernement de mener à son terme les réformes. La suppression de la publicité sera réalisée conformément à la loi", a-t-il expliqué.
Quant à la taxe télécom, très contestée à Bruxelles, Frédéric Mitterrand a indiqué que la France "conteste les griefs notifiés par Bruxelles".

Jean-François Copé réaffirme sa volonté de maintenir la publicité en journée sur France Télévisions.
Il estime que c'est une mesure que l'Etat n'a "pas les moyens de financer".

"Lorsque le président de la République a demandé à l'ensemble de ses ministres un très gros effort budgétaire, qui a consisté à ne pas renouveler un départ à la retraite sur deux, cela représente une économie sur une année de 500 millions d'euros", a-t-il déclaré.

"Le coût de la suppression de la publicité dans la journée sur France télévisions, c'était en 2008, de l'ordre de 200 millions d'euros. On peut penser qu'avec tout ce qui s'est passé, ce soit aujourd'hui de l'ordre de 250", a ajouté Jean-François Copé.

Nicolas Sarkozy serait disposé à envisager un maintien d'écrans publicitaires sur le service public de télévision avant 20H00, comme le préconise Jean-François Copé (UMP), a indiqué une source UMP.

"Le président n'en fait plus un drame", a indiqué cette source du parti majoritaire. Le site de l'hebdomadaire Le Point écrit que "le chef de l'État est en train de se rallier aux vues du chef du groupe UMP à l'Assemblée nationale qui plaide" en faveur du maintien des écrans de pub en journée. Une position justifiée par l'état des finances publiques, selon cette même source.

Dès avril, le député-maire de Meaux Jean-François Copé avait combattu la perspective d'une suppression totale de la publicité audiovisuelle publique, relevant notamment qu'il faudrait la compenser par 200 millions d'euros. "Je ne vois pas comment l'État peut assumer une telle charge compte tenu de ce que sont ses finances", a-t-il argumenté.


http://www.jeanmarcmorandini.com/article-39976-sarkozy-pret-a-garder-la-pub-avant-20h-sur-france-tele.html

Et bien je suis content que Sarkozy ait enfin choisi cette option défendue par les députés UMP.
Néanmoins, je suis persuadé qu'il y aura une hausse de la redevance.

Hier matin, lors de sa conférence de presse, Patrick de Carolis a annoncé qu'il est pour le maintien de la publicité en journée sur les chaînes du groupe.
"Il y a deux raisons pour lesquelles j'ai plaidé pour le maintien de la publicité en journée auprès du président Sarkozy. L'une, la raison d'Etat. Étant donné le contexte économique, mieux vaut faire des économies. L'autre, une raison interne. Ce serait dramatique que le service public, qui essaie d'être une entreprise comme les autres, ne puisse lutter à armes égales avec ses partenaires sur le ring du secteur industriel", a annoncé le Président de France Télévisions.

La suppression totale de la publicité sur France Télévisions devrait être financée par une hausse de la redevance audiovisuelle, suggère un rapport du Sénat portant sur les comptes de la chaîne publique, rendu public mercredi.

La réforme de l'audiovisuel public, voulue par le président de la République, a entraîné la suppression de la publicité sur France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO) après 20H00 depuis 2009, puis sa suppression totale d'ici fin 2011.

Cette suppression est en partie compensée par une taxe imposée aux groupes de télécommunication, contestée par Bruxelles.

"Continuer à financer la réforme par ces moyens (les taxes, NDLR) ne paraît pas très prudent", estiment les sénateurs Claude Belot (UMP) et Catherine Morin-Desailly (UC), auteurs du rapport.

"Il apparaît que la redevance doit constituer l'outil de financement majeur de France Télévisions", estiment les deux sénateurs.

Lors de la suppression totale de la publicité, en 2012, ils proposent d'élargir l'assiette de la contribution à l'audiovisuel à l'ensemble des terminaux informatiques (20 millions d'euros par an) et aux résidences secondaires (200 millions d'euros), en s'inspirant du modèle de la BBC. Ils plaident également pour la suppression pure et simple du parrainage.

"Nous considérons que le parrainage n'est qu'une forme détournée de publicité et qu'il nuit fortement à la visibilité de la suppression de la publicité traditionnelle", estiment MM. Belot et Morin-Desailly. En revanche, si la publicité devait être maintenue en journée, comme le réclament certains, l'élargissement de la redevance devrait se limiter aux ordinateurs.

Le rapport s'arrête également sur le contenu des différentes chaînes de France Télévisions et se montre plutôt sévère au sujet de la politique de France 3.

Cette chaîne "peine encore à assumer pleinement sa vocation de chaîne des régions. A bien des égards, elle adopte une programmation proche de France 2 et touche le même public", selon le rapport.

Pour les sénateurs, "la mesure de l'audience ne peut pas être le seul guide. Si l'on se décide à une rénovation ambitieuse des programmes régionaux, une baisse d'audience transitoire est parfaitement acceptable".

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-41051-france-tv-des-senateurs-pour-une-hausse-de-la-redevance.html

Reste une question qui est sur toutes les lèvres : La publicité sera-t-elle ou non définitivement supprimée de France Télévisions ?
Quoiqu'il en soit, c'est toujours l'imbroglio sur ce sujet.

Il y a 2 hypothèses évoquées :
- Si la suppression totale de la publicité en 2012 est effective, alors la redevance, renommée contribution à l'audiovisuel public (CAP), devra être élargie aux terminaux informatiques et aux résidences secondaires. Le gain espéré est supérieur à 220 millions d'euros. Cette impopulaire hypothèse d'augmentation des taxes paraît peu envisageable.

- La deuxième hypothèse, et la plus crédible, concerne le maintien de la publicité en journée sur France Télévisions. Les sénateurs souhaitent dans le même temps élargir la CAP aux ordinateurs et baisser la taxe sur la publicité des chaînes privées.

Enfin, concernant le parrainage, il me paraît aujourd'hui fondamental de le garder car il rapporte de l'argent à France Télévisions.

Selon la Tribune, la suppression de la publicité sur France Télévisions a été reportée.
Initialement prévue pour fin novembre 2011, le gouvernement s'oriente vers un report d'un ou 2 ans de cette suppression, qui interviendrait donc au plus tôt fin 2012, soit après la présidentielle.
Le processus de privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions a été suspendu jusqu'à fin décembre.
Jean-François Copé va prochainement déposer un projet de loi visant à maintenir la publicité en journée.

Pour Rémy Pflimlin, si la publicité est maintenue en journée, France Télévision gardera sa régie publicitaire.
"Si on décidait de surseoir, pour des raisons liées notamment aux finances publiques", à la suppression de la publicité avant 20h00, "alors la question de la privatisation de la régie ne se pose plus", a dit le président lors de sa conférence de presse de rentrée.
"C'est une entreprise performante et dynamique à laquelle nous devons donner des réponses rapidement. Il en va de l'avenir de la société et c'est important pour l'ensemble des personnels", a souligné Rémy Pflimlin. Interrogé sur un éventuel moratoire du gouvernement, il a répondu qu'il était "indispensable que les financements de la télé publique soient assurées".

"Si nous pouvons obtenir ce financement par les voies et moyens décrits par la loi, tout va bien. Si ce n'est pas possible, il faut effectivement qu'on puisse faire différemment et notamment avec la publicité", a-t-il dit, précisant qu'il n'avait "pas demandé" de moratoire.