Pour la petite histoire, cette émission lors de son passage sur Virgin 17 n'a pas pu être suivie en Belgique, RTL-TVi ayant obtenu de faire obstruer le canal de Virgin 17 sur le câble. Tout comme "L'Ile de la tentation" qui sera diffusé prochainement sur Plug RTL. RTL ayant obtenu les droits pour ces programmes sur le marché belge.
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[Topic officiel] Chaînes belges
Carolopiet- Membre d'honneur
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- Message n°476
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Carolopiet- Membre d'honneur
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- Message n°477
Actualités des télés belges
Si vous souhaitez mettre une voix sur un nom et un pseudo...
> www.twizz.be
Descendez un peu la page jusqu'à "TWIZZ Replay" - La Ligne du Temps, et placez le curseur sur 9h27...
> www.twizz.be
Descendez un peu la page jusqu'à "TWIZZ Replay" - La Ligne du Temps, et placez le curseur sur 9h27...
Guillaume- Équipe du forum
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- Message n°478
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
D'après le site NewsMedias, la chaîne Plug RTL diffusera la série Le coeur a ses raisons (vue en France sur NRJ 12) du lundi au vendredi à 18H25.
Carolopiet- Membre d'honneur
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- Message n°479
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
D'après Tuner aussi...Guillaume a écrit:D'après le site NewsMedias, la chaîne Plug RTL diffusera la série Le coeur a ses raisons (vue en France sur NRJ 12) du lundi au vendredi à 18H25.
> http://www.tuner.be/actu.asp?id=143459&content=home
Carolopiet- Membre d'honneur
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- Message n°480
Une nouvelle chaine : La Trois
La Trois | De l’audace et beaucoup d’inédit
Le 25 septembre, une nouvelle chaine viendra compléter l’offre de la RTBF. Les programmes jeunesse, de la culture et des découvertes, et une bonne dose d’info, le triangle parfait.
La dernière fois que la RTBF célébrait une naissance, dans la famille de télévision, c’était le 21 mars 1988 pour Télé 21. Vingt-deux ans plus tard, La Une et ladeux fiers d’annoncer l’arrivée imminente de La Trois. En Chine, le chiffre 3 représente l’« achèvement », précise François Tron, le Directeur des Antennes TV de la RTBF. La Trois aura une dimension triple : la jeunesse et la création qui représentent le futur, la création contemporaine qui marque le présent, et les archives qui incarnent la vision dans le passé.
Oufti…vi
Une des plus grosses parts de la grille de la troisième chaine sera la présence des programmes jeunesse. Plus déprogrammation ou de course pour terminer à temps, « Ouftivi » ne sera plus interrompu par les évènements qui devaient coexister sur ladeux. Les plages dédiées à la jeunesse pourront s’étendre la matin jusque 9h45, l’après-midi après l’école et le weekend. « Ouftivi » s’adressera à trois tranches des enfants, les 4-6 ans, les 6-9 ans et les 10-12 ans. Pour les petits, point de lutins mais Calot, Spip et Couette, des accessoires des personnages de Spirou animés en 3D.
Coté dessins animés, la chaine proposera la collectio des « Symfolies » où la musique classique racontée en 3D et « La Vache, le chat et l’Océan ». Pour les plus grands l’offre sera très axées sur un des bijou de notre patrimoine, la bande dessinée. « Lucky Luke », « Kid Paddle », « Léonard », « Titeuf » seront les héros des fins d’après-midis avec aussi « Sam Sam » ou « Parker et Badge ». Comme annoncé largement partout, Bla-Bla ne revient pas en seizième saison. Les nouveaux amis des lardons sont des personnages un peu décalés et très déjantés largement inspirés des aventures de « Spirou et Fantasio ». Ils ont été conçus par Dreamwall, la filiale de la RTBF et Dupuis. Jean-Louis Lahaye, Maureen Louys, Raphaël Charlier, Othman Chtouki, ou encore les animateurs des bandes annonces, Patrick Brüll et Bach Lan Le-Bah-Thi seront les voix des personnages inédits. Pour les pré-ados, « Les Niouzz » reviennent dans un nouveau format. Plus de présentateurs, mais place aux enfants, tous les jours à 17h25, pour un JT interactif, novateur et original. Assez novateur aussi, le nouvel horaire de la diffusion des « Niouzz » en langue des signes, 20h. (avec la conservation de la diffusion matinale).
L’info en tranche napolitaine !
Après les programmes pour les ados, La Trois proposera plus de 2h30 quotidiennes d’information. Pour cette tranche XXL, la RTBF fait appel a ses partenaires : « Le Journal de TV5MONDE », « Le 6 Minutes », un magazine « Europe », produit par la web TV du Parlement européen, le JT de 19h30 avec une traduction gestuelle, une boucle d’EuroNews, le « 6 uur Journaal » de la VRT, avec sous-titres en néerlandais (en attendant la traduction). La session s’achève par une nouvelle diffusion d JT de 19h30 avec une heure de décalage, pour les personnes qui rentrent tard du boulot.
Cultures et dépendances
La troisième chaine va également révolutionner le prime-time en lançant le sien à 21h15. Un horaire assez inhabituel en Belgique où les habitudes de veiller tard devant la télé sont plus rares qu’en France, par exemple. La première partie de soirée sera l’occasion de revoir un magazine maison à caractère culturel dans une case plus accessible. « Ce jour-là », « Ciné Station », « Mille feuilles », « D6Bels on stage » ou encore « Le Meilleur du classique ». Dès 22h30, chaque soir de la semaine aura son programme. Film ou fiction, ciné-club ou de la version originale, il y en aura pour tous les gouts. La Trois verra le grand retour de la V.O., le dimanche soir. Et selon le catalogue disponible, la rediffusion du film du cycle HD de La Une, le mardi soir en V.O.S.T.F. Le samedi, le théâtre et l’opéra sera une bonne occasion de rester devant la télé. Pour achever la soirée, La Trois plongera dans les archives de la SONUMA, tous les jours.
TV5 et compagnie
En 1984, la RTBF s’unissait ses consœurs publiques francophones pour créer TV5. La télévision belge fournissait, à l’époque, un jour de programmes pour alimenter la chaine par satellite. En 2010, c’est un juste retour des choses. TV5MONDE renvoie l’ascenseur pour la matinale des magazines entre 9h30 et midi. La plupart des émissions produites par TV5MONDE s’y retrouveront, dont Le Bar de l'Europe de Paul Germain, avec des documentaires « ONU », des programmes d’échanges « URTI » ou encore du « CIRTEF ». Enfin, une nouvelle qui en ravira plus d’un… le « Retro JT » est maintenu. Il retrouve l’horaire de ses débuts sur ladeux, à 12h45. La Trois sera également la vitrine des ateliers audiovisuels de notre Communauté avec une fenêtre quotidienne à 18h15.
De l’audace, c’est le qualificatif de la nouvelle offre du Boulevard Reyers. La chaine diffusera 80% de programmes inédits entre 8h et minuit. Question coût, la dotation annuelle allouée à La Trois s’élève à 1 million d’euros. Une somme modique et pourtant suffisante, car la chaine n’aura pas accès à la publicité, ni recours au sponsoring à l’exception du parrainage lié à un événement, comme par exemple les sponsors du Concours Reine Elisabeth. Pour son lancement, la chaine diffusera, en marge du Festival du Film de Namur, un cycle Cinéma Belge avec notamment « Cowboy » et « Le Silence de Lorna ».
En parallèle à ARTE Belgique, La Trois sera une véritable fenêtre sur la Communauté française, tout en lançant de ponts à travers la planète… « Le Monde ça grandit ! »
PBS/Tuner - Crédits Photos : Nicolas Honorez www.nicolashonorez.com
Le 25 septembre, une nouvelle chaine viendra compléter l’offre de la RTBF. Les programmes jeunesse, de la culture et des découvertes, et une bonne dose d’info, le triangle parfait.
La dernière fois que la RTBF célébrait une naissance, dans la famille de télévision, c’était le 21 mars 1988 pour Télé 21. Vingt-deux ans plus tard, La Une et ladeux fiers d’annoncer l’arrivée imminente de La Trois. En Chine, le chiffre 3 représente l’« achèvement », précise François Tron, le Directeur des Antennes TV de la RTBF. La Trois aura une dimension triple : la jeunesse et la création qui représentent le futur, la création contemporaine qui marque le présent, et les archives qui incarnent la vision dans le passé.
Oufti…vi
Une des plus grosses parts de la grille de la troisième chaine sera la présence des programmes jeunesse. Plus déprogrammation ou de course pour terminer à temps, « Ouftivi » ne sera plus interrompu par les évènements qui devaient coexister sur ladeux. Les plages dédiées à la jeunesse pourront s’étendre la matin jusque 9h45, l’après-midi après l’école et le weekend. « Ouftivi » s’adressera à trois tranches des enfants, les 4-6 ans, les 6-9 ans et les 10-12 ans. Pour les petits, point de lutins mais Calot, Spip et Couette, des accessoires des personnages de Spirou animés en 3D.
Coté dessins animés, la chaine proposera la collectio des « Symfolies » où la musique classique racontée en 3D et « La Vache, le chat et l’Océan ». Pour les plus grands l’offre sera très axées sur un des bijou de notre patrimoine, la bande dessinée. « Lucky Luke », « Kid Paddle », « Léonard », « Titeuf » seront les héros des fins d’après-midis avec aussi « Sam Sam » ou « Parker et Badge ». Comme annoncé largement partout, Bla-Bla ne revient pas en seizième saison. Les nouveaux amis des lardons sont des personnages un peu décalés et très déjantés largement inspirés des aventures de « Spirou et Fantasio ». Ils ont été conçus par Dreamwall, la filiale de la RTBF et Dupuis. Jean-Louis Lahaye, Maureen Louys, Raphaël Charlier, Othman Chtouki, ou encore les animateurs des bandes annonces, Patrick Brüll et Bach Lan Le-Bah-Thi seront les voix des personnages inédits. Pour les pré-ados, « Les Niouzz » reviennent dans un nouveau format. Plus de présentateurs, mais place aux enfants, tous les jours à 17h25, pour un JT interactif, novateur et original. Assez novateur aussi, le nouvel horaire de la diffusion des « Niouzz » en langue des signes, 20h. (avec la conservation de la diffusion matinale).
L’info en tranche napolitaine !
Après les programmes pour les ados, La Trois proposera plus de 2h30 quotidiennes d’information. Pour cette tranche XXL, la RTBF fait appel a ses partenaires : « Le Journal de TV5MONDE », « Le 6 Minutes », un magazine « Europe », produit par la web TV du Parlement européen, le JT de 19h30 avec une traduction gestuelle, une boucle d’EuroNews, le « 6 uur Journaal » de la VRT, avec sous-titres en néerlandais (en attendant la traduction). La session s’achève par une nouvelle diffusion d JT de 19h30 avec une heure de décalage, pour les personnes qui rentrent tard du boulot.
Cultures et dépendances
La troisième chaine va également révolutionner le prime-time en lançant le sien à 21h15. Un horaire assez inhabituel en Belgique où les habitudes de veiller tard devant la télé sont plus rares qu’en France, par exemple. La première partie de soirée sera l’occasion de revoir un magazine maison à caractère culturel dans une case plus accessible. « Ce jour-là », « Ciné Station », « Mille feuilles », « D6Bels on stage » ou encore « Le Meilleur du classique ». Dès 22h30, chaque soir de la semaine aura son programme. Film ou fiction, ciné-club ou de la version originale, il y en aura pour tous les gouts. La Trois verra le grand retour de la V.O., le dimanche soir. Et selon le catalogue disponible, la rediffusion du film du cycle HD de La Une, le mardi soir en V.O.S.T.F. Le samedi, le théâtre et l’opéra sera une bonne occasion de rester devant la télé. Pour achever la soirée, La Trois plongera dans les archives de la SONUMA, tous les jours.
TV5 et compagnie
En 1984, la RTBF s’unissait ses consœurs publiques francophones pour créer TV5. La télévision belge fournissait, à l’époque, un jour de programmes pour alimenter la chaine par satellite. En 2010, c’est un juste retour des choses. TV5MONDE renvoie l’ascenseur pour la matinale des magazines entre 9h30 et midi. La plupart des émissions produites par TV5MONDE s’y retrouveront, dont Le Bar de l'Europe de Paul Germain, avec des documentaires « ONU », des programmes d’échanges « URTI » ou encore du « CIRTEF ». Enfin, une nouvelle qui en ravira plus d’un… le « Retro JT » est maintenu. Il retrouve l’horaire de ses débuts sur ladeux, à 12h45. La Trois sera également la vitrine des ateliers audiovisuels de notre Communauté avec une fenêtre quotidienne à 18h15.
De l’audace, c’est le qualificatif de la nouvelle offre du Boulevard Reyers. La chaine diffusera 80% de programmes inédits entre 8h et minuit. Question coût, la dotation annuelle allouée à La Trois s’élève à 1 million d’euros. Une somme modique et pourtant suffisante, car la chaine n’aura pas accès à la publicité, ni recours au sponsoring à l’exception du parrainage lié à un événement, comme par exemple les sponsors du Concours Reine Elisabeth. Pour son lancement, la chaine diffusera, en marge du Festival du Film de Namur, un cycle Cinéma Belge avec notamment « Cowboy » et « Le Silence de Lorna ».
En parallèle à ARTE Belgique, La Trois sera une véritable fenêtre sur la Communauté française, tout en lançant de ponts à travers la planète… « Le Monde ça grandit ! »
PBS/Tuner - Crédits Photos : Nicolas Honorez www.nicolashonorez.com
Carolopiet- Membre d'honneur
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- Message n°481
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
La naissance de La Trois en image...
Merci à Polo9999 du forum de Tuner.be
Et le teaser de lancement
Merci à Polo9999 du forum de Tuner.be
Et le teaser de lancement
Guillaume- Équipe du forum
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- Message n°482
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Merci beaucoup Carolopiet !
Carolopiet- Membre d'honneur
Tuner.be - Nombre de messages : 2700
Localisation : Le pays des septante et des nonante!
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- Message n°483
Comparaison entre Belgique et France par François Tron
François Tron est un ancien Directeur de France 2. Depuis 2008, il est Directeur des Antennes de la RTBF. A l'occasion du lancement de La Trois, il était en interview dans Le Soir.
> http://www.lesoir.be/culture/medias/2010-09-27/tron-la-rtbf-n-est-pas-une-reserve-indienne-795292.php
> http://www.lesoir.be/culture/medias/2010-09-27/tron-la-rtbf-n-est-pas-une-reserve-indienne-795292.php
Jonathan- Fernsehsender Paris
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- Message n°484
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Il n y a plus rien dans l'article en question. Qu'est ce qu'il a dit grosso modo ?
Carolopiet- Membre d'honneur
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- Message n°485
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Tron : « La RTBF n'est pas une réserve indienne »
JEAN-FRANCOIS LAUWENS
DEUX ANS APRÈS ses débuts à la tête de la RTBF, François Tron sort de sa légendaire discrétion à l'occasion du lancement de la Trois. Et compare les télés belge et française.
Depuis deux jours, le directeur de la télévision à la RTBF, n'est plus le patron de deux chaînes mais de trois. François Tron, patron très discret de ces trois chaînes publiques, surtout si on le compare avec l'exubérance de son prédécesseur, Yves Bigot, a accepté de se livrer un peu plus que d'habitude, notamment sur la comparaison entre les univers télé belge et français, qu'il connaît désormais bien tous les deux.
A quelle logique stratégique correspond le lancement de la Trois samedi ?
La télévision de service public est dans une phase de redéfinition du positionnement de ses chaînes. Jusqu'ici, les chaînes publiques se sont autodévorées : elles s'adressent toutes au même public, assez âgé et d'un niveau social plutôt élevé. Du coup, elles organisent leur concurrence. La mission du service public, c'est de toucher tout le monde et pas uniquement ce public-là. Nous devons donc proposer au public des offres variées et complémentaires permettant d'avoir un spectre très large. La Trois n'est pas une exonération de faire de la culture, c'est un complément à la Une et la Deux. Quand on parle de définition du positionnement des chaînes, nous avons la Une comme grande chaîne généraliste, populaire et familiale, la Deux plus ciblée à destination des jeunes, avec du sport, du lifestyle, des séries, et la Trois comme chaîne de la culture, de la connaissance et des enfants.
Quand vous êtes interrogé vendredi sur cette chaîne sur les antennes de la RTBF même, on vous parle d'audiences comme s'il s'agissait d'un vilain mot…
Au sein du service public et souvent chez ceux qui disent s'en préoccuper, il y a une espèce de suspicion et de culpabilité à faire de l'audience. L'audience sans conscience, Secret Story, c'est non. Mais faire de l'audience avec The Mentalist ou Devoir d'enquête est tout à fait respectable. Il y a une propension chez certains politiques et intellectuels à croire que la télévision publique doit se transformer en réserve indienne. Ce n'est pas démocratique. La télé publique doit assurer une juste représentation de la société, tout en proposant à la fois de la culture, de l'information et du divertissement.
Une télé culturelle et sans pub, comme certains en rêvent, ce n'est donc pas cela, le service public ?
Ecoutez, j'ai vécu pendant 20 ans sur des chaînes de service public qui retiraient 30 % de leurs recettes de la publicité, plus que la RTBF. Cela n'empêche pas de proposer des programmes de qualité. Souvent, on citait l'époque de Pierre Desgraupes à Antenne 2 en exemple : à l'époque, 64 % des recettes de la chaîne venaient de la publicité. Quant à la culture, j'ai la conviction que l'on peut très bien la rendre accessible pour le grand public. C'est une question de procédés. Dans les musées aujourd'hui, il y a une scénographie, une mise en scène. Nous devons adopter les mêmes méthodes quand nous proposons de la culture à la télé. Il y a quelques semaines, Rigoletto en direct de Mantoue a réuni 166.000 téléspectateurs, plus que le film Les Dalton sur RTL. Ce risque-là, il n'y a que nous qui pouvons le prendre.
Vous connaissez désormais les télés belge et française. On dit souvent que la télé rend fou, surtout à Paris. Vrai ?
En fait, dans la télé, il n'y a pas de gens vraiment normaux. Pas en France, en tout cas. Ici, j'ai rencontré des gens normaux beaucoup plus équilibrés! En Belgique, c'est même le positif du négatif. C'est sans doute comme ça dans tous les grands pays, encore que les stars anglo-saxonnes ont une plus grande simplicité que les Français. Le système français possède une double perversion : la notoriété et l'argent, qui font que les vedettes de la télé vivent dans un autre monde. Elles ne peuvent pas faire un pas dans la rue sans être assaillies par des dizaines de personnes. De plus, la télé, en France, est un secteur où l'on peut encore gagner beaucoup d'argent. Benjamin Castaldi gagne 100.000 euros par mois pour faire ce qu'il fait. Arthur, comme son ex-associé Stéphane Courbit, a quitté Endemol France avec près de 450 millions d'euros alors que, lorsqu'ils ont lancé leur boîte de production, ils y travaillaient à 4 ou à 5. Vous pensez bien que ces gens ne voient plus le monde de la même façon. Des types comme Ruquier ou Fogiel se comptent sur les doigts d'une main, ils ont gardé une distance par rapport au milieu et par rapport à eux-mêmes. Cependant, la crise et les réductions de budgets menacent les salaires des stars. Et la télé change : la starification se détourne des vedettes pour aller vers les anonymes. Avec
la téléréalité, les anonymes deviennent célèbres et les célébrités deviennent anonymes. Les stars sont celles du cinéma ou du sport. Si vous regardez la télé, vous remarquez d'ailleurs que ceux qui sont encore des stars à ce jour, Foucault, Dechavanne, Sébastien, sont apparus dans les années 80-90.
En Belgique, les gens de télé sont donc très différents ?
Les vedettes de la RTBF sont pour la plupart des gens d'une formidable simplicité, accessibles, qui ont de l'humour et du recul, de l'humilité. Pour ce que j'en sais, c'est la même chose à RTL. Je crois que c'est simplement la qualité des Belges. C'est sans doute une tarte à la crème qu'on vous répète régulièrement mais si on vous le dit souvent, c'est que c'est vrai.
Vous avez été engagé à la RTBF en 2008. Pourquoi, alors que, quatre ans plus tôt, vous aviez choisi de quitter France 2, avez-vous fait acte de candidature à la RTBF alors ?
Pendant quatre ans, j'ai effectivement fait de la production et de la consultance, mais ce qui m'intéressait grandement à la RTBF, c'était la présence d'un outil de production comme il en existe à la BBC ou à l'ARD, mais pas en France, où la loi contraint les chaînes de télé à confier la production à des sociétés extérieures. J'aime à la fois le fait d'être diffuseur et créateur et, de par la spécificité de la RTBF, ce poste fait la synthèse des deux.
Quelle a été votre découverte de la Belgique ?
Elle a été atypique, particulièrement pour un Français, puisque, durant cinq ans, je n'ai connu de la Belgique que la Flandre, ou plus exactement Anvers parce que mon fils y a suivi les cours de mode de la fameuse Académie anversoise. Les Français, en général, ont une vision d'une Belgique qui se résume à Bruxelles et à la Wallonie. La méconnaissance est totale : en France, beaucoup de gens sont persuadés que si la Belgique éclate, les Wallons se rattacheront à la France et les Flamands aux Pays-Bas. Ma première découverte de Bruxelles, c'est Jean-Paul Philippot qui me l'a organisée de manière impromptue. Il m'a fait faire un tour de la ville et, arrivés devant le 16 rue de la Loi et le Parlement, je me suis étonné de l'absence de forces de l'ordre alors que, chez nous, il y a des dizaines de flics près de l'Assemblée nationale. Il m'a dit : ‘Tu sais, les gens sont très simples ici, même les ministres n'ont pas de garde du corps”. Ensuite, il m'a déposé à la gare du Midi et, en attendant le Thalys, j'ai vu subitement arriver 15 types armés et parlant dans leur montre comme dans les films américains. Je me suis dit : il s'est bien moqué de moi, Jean-Paul ! Puis j'ai aperçu la personne qui était l'objet d'une telle attention : c'était Michèle Alliot-Marie. Là, j'ai vraiment compris, la
différence entre la France et la Belgique. Je suis frappé quotidiennement par la simplicité, la facilité, la qualité de la vie de Bruxelles à côté de ce qu'on vit à Paris. J'ai appris à connaître cette capitale culturelle qui vit comme une ville de province, je promène mon chien au bois de la Cambre, j'habite à Saint-Gilles une maison avec un petit jardin en pleine ville…
Sincèrement, pensiez-vous en signant à la RTBF que ce serait aussi difficile, notamment en raison du caractère concurrentiel du marché belge francophone ?
(Rires) Non, franchement. Il y a un côté invraisemblablement injuste ici : l'œil des téléspectateurs belges compare les productions des chaînes belges aux productions des chaînes françaises, ce qui n'existe dans aucun autre pays. Or, toutes les chaînes étrangères ont 15 fois plus de moyens que nous ou RTL. C'est décourageant parce qu'il est clair que, si nous n'avions pas TF1, France 2, France 3, les chaînes belges réaliseraient respectivement 60 et 40 % de parts de marché ! Mais le téléspectateur, il s'en moque, lui il regarde juste la télé. C'est la raison pour laquelle nous avons fait le choix de creuser le sillon identitaire, au travers de nos productions. RTL a fait de même, essentiellement sur l'info et l'humour, même si le poids des séries américaines y reste énorme.
JEAN-FRANCOIS LAUWENS
DEUX ANS APRÈS ses débuts à la tête de la RTBF, François Tron sort de sa légendaire discrétion à l'occasion du lancement de la Trois. Et compare les télés belge et française.
Depuis deux jours, le directeur de la télévision à la RTBF, n'est plus le patron de deux chaînes mais de trois. François Tron, patron très discret de ces trois chaînes publiques, surtout si on le compare avec l'exubérance de son prédécesseur, Yves Bigot, a accepté de se livrer un peu plus que d'habitude, notamment sur la comparaison entre les univers télé belge et français, qu'il connaît désormais bien tous les deux.
A quelle logique stratégique correspond le lancement de la Trois samedi ?
La télévision de service public est dans une phase de redéfinition du positionnement de ses chaînes. Jusqu'ici, les chaînes publiques se sont autodévorées : elles s'adressent toutes au même public, assez âgé et d'un niveau social plutôt élevé. Du coup, elles organisent leur concurrence. La mission du service public, c'est de toucher tout le monde et pas uniquement ce public-là. Nous devons donc proposer au public des offres variées et complémentaires permettant d'avoir un spectre très large. La Trois n'est pas une exonération de faire de la culture, c'est un complément à la Une et la Deux. Quand on parle de définition du positionnement des chaînes, nous avons la Une comme grande chaîne généraliste, populaire et familiale, la Deux plus ciblée à destination des jeunes, avec du sport, du lifestyle, des séries, et la Trois comme chaîne de la culture, de la connaissance et des enfants.
Quand vous êtes interrogé vendredi sur cette chaîne sur les antennes de la RTBF même, on vous parle d'audiences comme s'il s'agissait d'un vilain mot…
Au sein du service public et souvent chez ceux qui disent s'en préoccuper, il y a une espèce de suspicion et de culpabilité à faire de l'audience. L'audience sans conscience, Secret Story, c'est non. Mais faire de l'audience avec The Mentalist ou Devoir d'enquête est tout à fait respectable. Il y a une propension chez certains politiques et intellectuels à croire que la télévision publique doit se transformer en réserve indienne. Ce n'est pas démocratique. La télé publique doit assurer une juste représentation de la société, tout en proposant à la fois de la culture, de l'information et du divertissement.
Une télé culturelle et sans pub, comme certains en rêvent, ce n'est donc pas cela, le service public ?
Ecoutez, j'ai vécu pendant 20 ans sur des chaînes de service public qui retiraient 30 % de leurs recettes de la publicité, plus que la RTBF. Cela n'empêche pas de proposer des programmes de qualité. Souvent, on citait l'époque de Pierre Desgraupes à Antenne 2 en exemple : à l'époque, 64 % des recettes de la chaîne venaient de la publicité. Quant à la culture, j'ai la conviction que l'on peut très bien la rendre accessible pour le grand public. C'est une question de procédés. Dans les musées aujourd'hui, il y a une scénographie, une mise en scène. Nous devons adopter les mêmes méthodes quand nous proposons de la culture à la télé. Il y a quelques semaines, Rigoletto en direct de Mantoue a réuni 166.000 téléspectateurs, plus que le film Les Dalton sur RTL. Ce risque-là, il n'y a que nous qui pouvons le prendre.
Vous connaissez désormais les télés belge et française. On dit souvent que la télé rend fou, surtout à Paris. Vrai ?
En fait, dans la télé, il n'y a pas de gens vraiment normaux. Pas en France, en tout cas. Ici, j'ai rencontré des gens normaux beaucoup plus équilibrés! En Belgique, c'est même le positif du négatif. C'est sans doute comme ça dans tous les grands pays, encore que les stars anglo-saxonnes ont une plus grande simplicité que les Français. Le système français possède une double perversion : la notoriété et l'argent, qui font que les vedettes de la télé vivent dans un autre monde. Elles ne peuvent pas faire un pas dans la rue sans être assaillies par des dizaines de personnes. De plus, la télé, en France, est un secteur où l'on peut encore gagner beaucoup d'argent. Benjamin Castaldi gagne 100.000 euros par mois pour faire ce qu'il fait. Arthur, comme son ex-associé Stéphane Courbit, a quitté Endemol France avec près de 450 millions d'euros alors que, lorsqu'ils ont lancé leur boîte de production, ils y travaillaient à 4 ou à 5. Vous pensez bien que ces gens ne voient plus le monde de la même façon. Des types comme Ruquier ou Fogiel se comptent sur les doigts d'une main, ils ont gardé une distance par rapport au milieu et par rapport à eux-mêmes. Cependant, la crise et les réductions de budgets menacent les salaires des stars. Et la télé change : la starification se détourne des vedettes pour aller vers les anonymes. Avec
la téléréalité, les anonymes deviennent célèbres et les célébrités deviennent anonymes. Les stars sont celles du cinéma ou du sport. Si vous regardez la télé, vous remarquez d'ailleurs que ceux qui sont encore des stars à ce jour, Foucault, Dechavanne, Sébastien, sont apparus dans les années 80-90.
En Belgique, les gens de télé sont donc très différents ?
Les vedettes de la RTBF sont pour la plupart des gens d'une formidable simplicité, accessibles, qui ont de l'humour et du recul, de l'humilité. Pour ce que j'en sais, c'est la même chose à RTL. Je crois que c'est simplement la qualité des Belges. C'est sans doute une tarte à la crème qu'on vous répète régulièrement mais si on vous le dit souvent, c'est que c'est vrai.
Vous avez été engagé à la RTBF en 2008. Pourquoi, alors que, quatre ans plus tôt, vous aviez choisi de quitter France 2, avez-vous fait acte de candidature à la RTBF alors ?
Pendant quatre ans, j'ai effectivement fait de la production et de la consultance, mais ce qui m'intéressait grandement à la RTBF, c'était la présence d'un outil de production comme il en existe à la BBC ou à l'ARD, mais pas en France, où la loi contraint les chaînes de télé à confier la production à des sociétés extérieures. J'aime à la fois le fait d'être diffuseur et créateur et, de par la spécificité de la RTBF, ce poste fait la synthèse des deux.
Quelle a été votre découverte de la Belgique ?
Elle a été atypique, particulièrement pour un Français, puisque, durant cinq ans, je n'ai connu de la Belgique que la Flandre, ou plus exactement Anvers parce que mon fils y a suivi les cours de mode de la fameuse Académie anversoise. Les Français, en général, ont une vision d'une Belgique qui se résume à Bruxelles et à la Wallonie. La méconnaissance est totale : en France, beaucoup de gens sont persuadés que si la Belgique éclate, les Wallons se rattacheront à la France et les Flamands aux Pays-Bas. Ma première découverte de Bruxelles, c'est Jean-Paul Philippot qui me l'a organisée de manière impromptue. Il m'a fait faire un tour de la ville et, arrivés devant le 16 rue de la Loi et le Parlement, je me suis étonné de l'absence de forces de l'ordre alors que, chez nous, il y a des dizaines de flics près de l'Assemblée nationale. Il m'a dit : ‘Tu sais, les gens sont très simples ici, même les ministres n'ont pas de garde du corps”. Ensuite, il m'a déposé à la gare du Midi et, en attendant le Thalys, j'ai vu subitement arriver 15 types armés et parlant dans leur montre comme dans les films américains. Je me suis dit : il s'est bien moqué de moi, Jean-Paul ! Puis j'ai aperçu la personne qui était l'objet d'une telle attention : c'était Michèle Alliot-Marie. Là, j'ai vraiment compris, la
différence entre la France et la Belgique. Je suis frappé quotidiennement par la simplicité, la facilité, la qualité de la vie de Bruxelles à côté de ce qu'on vit à Paris. J'ai appris à connaître cette capitale culturelle qui vit comme une ville de province, je promène mon chien au bois de la Cambre, j'habite à Saint-Gilles une maison avec un petit jardin en pleine ville…
Sincèrement, pensiez-vous en signant à la RTBF que ce serait aussi difficile, notamment en raison du caractère concurrentiel du marché belge francophone ?
(Rires) Non, franchement. Il y a un côté invraisemblablement injuste ici : l'œil des téléspectateurs belges compare les productions des chaînes belges aux productions des chaînes françaises, ce qui n'existe dans aucun autre pays. Or, toutes les chaînes étrangères ont 15 fois plus de moyens que nous ou RTL. C'est décourageant parce qu'il est clair que, si nous n'avions pas TF1, France 2, France 3, les chaînes belges réaliseraient respectivement 60 et 40 % de parts de marché ! Mais le téléspectateur, il s'en moque, lui il regarde juste la télé. C'est la raison pour laquelle nous avons fait le choix de creuser le sillon identitaire, au travers de nos productions. RTL a fait de même, essentiellement sur l'info et l'humour, même si le poids des séries américaines y reste énorme.
Carolopiet- Membre d'honneur
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- Message n°486
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Et la vidéo de la promo en image...
Guillaume- Équipe du forum
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- Message n°487
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Merci pour la vidéo !
Guillaume- Équipe du forum
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- Message n°488
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
En plus de Comédie !, selon Tuner.be, l'émission Ce soir avec Arthur sera également diffusée sur Plug RTL tous les mercredis à 20H20 dès le 18 mars.
Carolopiet- Membre d'honneur
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- Message n°489
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Selon des rumeurs, en Belgique, Olivier Minne est cité parmi les animateurs choisis pour présenter "The Voice", sur la RTBF (avant TF1). Rien n'est encore confirmer, mais vu que France 2 ne lui propose rien...
Guillaume- Équipe du forum
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- Message n°490
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
France 2 ne lui proposant aucun projet pour la saison prochaine, il me paraît logique qu'Olivier Minne aille voir ailleurs.
Je rappelle qu'en France, l'adaptation de The Voice sera lancée début 2012 sur TF1.
P.S : Content de te retrouver Carolopiet !
Je rappelle qu'en France, l'adaptation de The Voice sera lancée début 2012 sur TF1.
P.S : Content de te retrouver Carolopiet !
Carolopiet- Membre d'honneur
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- Message n°491
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Merci Guillaume.
La RTBF a dévoilé mardi, à la presse, le concept de l'émission (car chez nous le Parlement s'est offusqué de voir Endemol collaborer avec le service public !) pour rassurer un peu tout le monde. Normalement, ce sera grosso-modo pareil sur TF1... Pour calmer un peu le jeu, l'émission sera réalisée et produite par les équipes de la RTBF, dans les nouveaux studios de Liège. Endemol ne sera "que" producteur exécutif.
« The Voice » s'apprête à remuer toute la RTBF
Pas une téléréalité, mais un télécrochet, sorte de « Pour la gloire » moderne. « The Voice » va créer l’évènement l’an prochain. La RTBF se décomplexe mais n’oublie pas ses valeurs de service public.
La RTBF vient d’officialiser avoir fait l’acquisition des droits du format « The Voice ». En coulisse, la chaine publique était sur le coup depuis mars 2011. Même si le concept est tout droit sorti de l’imaginaire de John de Mol, le créateur d’Endemol - et de son programme phare « Big Brother » -, François Tron réfute le qualificatif de « téléréalité » pour définir le programme. J’ai entendu çà et là que « The Voice » n’était pas du service public, explique le Directeur des Antennes de la RTBF. Mais qu’est-ce qui fait d’un concept ou d’un programme qu’il est qualifié de service public ou non ? « The Voice » aura plutôt des allures de grand télécrochet, d’ailleurs la RTBF rappelle qu’en 1996, c’est elle qui avait lancé la mode de ce type de programmes avec « Pour la Gloire », qui restera à l’antenne jusqu’en 2002, soit un an après l’arrivée de la « Star Academy ». « The Voice » est un talent quest (recherche de talents – ndlr) que même la BBC a acheté, précise F. Tron. En Flandre, si c’est VTM qui a décroché les droits, VT4 et même la VRT étaient dans les startings blocks également. Trois raisons ont poussé la RTBF à tenter l’aventure. Le concept n’est pas une téléréalité, et donc est conforme aux missions, aux objectifs d’antennes imposés à la RTBF et l’éthique de l’institution. « The Voice » peut servir de mise en valeur de l’identité belge. Enfin, c’est un divertissement sur une longue durée qui, postproduction comprise, va occuper les équipes de la chaine pendant 6 mois. Ce sera d’ailleurs une production « RTBF ». Cela faisait partie du deal, lance François Tron. Endemol sera le producteur exécutif, mais les équipes, les moyens techniques et le réalisateur seront de la RTBF. La production TV sera confiée à Leslie Cable. Une opportunité d’occuper le nouvel outil liégeois, Média Rives, puisque c’est de ce studio que sera réalisée l’émission.
3 en 1
Comme annoncé, « The Voice » comptera 17 prime-times mais seulement 7 seront en direct et nécessiteront une occupation permanente du studio. Une des valeurs primordiales que l’on retrouvait aussi dans « Pour la gloire », explique Jean-Michel Germys, Directeur de l’unité Divertissement, c’est le respect total, de A à Z, du talent des candidats. On ne verra pas d'extraits de castings avec des casseroles, des personnes qui chantent moins bien que les autres... On ne casse pas du candidat que ce soit à l’antenne ou hors antenne. Un candidat qui ne veut chanter que du reggae, on ne va pas lui dire « spéciale disco », tout le monde chante du disco... On respecte les envies artistiques des candidats. La RTBF promet, et même assure que tous les candidats de l’émission seront belges. Ce qui n’empêchera peut-être pas de voir d’autres belges dans la version prévue sur TF1. Pas de séries de castings, mais une première sélection de 150 candidats qui se fera de façon informatisée. Grâce à un logiciel - « Audition Tool » qui note de 1 à 10 selon la justesse de la voix - les prétendants au jeu enregistreront une seule prise à l’aide de leur webcam, et c’est le logiciel qui déterminera la note selon des critères objectifs. Chaque personne recevant une note de 8 ou + sera automatiquement qualifiée. Si le nombre est supérieur à 150, c’est un jury de professionnels qui fera la sélection.
Le principe du télécrochet est ensuite un format 3 en 1. Le « Blind Audition », où les quatre coachs – qui ne seront pas des jurés – vont écouter les candidats, les dos tourné à la scène. Ils n’acceptent de se retourner que si la voix lui plait. Si plusieurs coachs sont séduits, c’est le candidat qui choisit son équipe. Au final, il y aura quatre groupe de 14 personnes (ou groupes). Six émissions « Blind Auditions » seront enregistrées sur six jours. La deuxième phase sera composée des « Battles », où chaque coach va faire s’opposer deux de ses poulains sur une chanson. Le premier chante le début, l’autre reprendra la fin. Au bout de la chanson, le coach se fait une opinion sur celui qui est moins fort que l’autre et décide de l’éliminer. Pour faire son choix, il pourra tenir compte des conseils d’un producteur de musique ou ceux des trois autres coachs. Entre la première et la deuxième phase, il y aura un véritable coaching des candidats pour que leurs prestations soient les meilleures possibles. Les quatre « Battles » seront également enregistrées (en 4 jours). En fin de cette série, chaque coach devra désigner les deux candidats les plus faibles et leur faire faire un ultime « combat » pour se retrouver avec six artistes pour la dernière phase. Les sept émissions de « Live » seront en direct et le public participera au vote. A la Finale, chaque coach ne se présentera plus qu’avec une seule personne. La mécanique exacte des « Lives » n’est pas encore dévoilée par la RTBF. Dans les trois phases, les décors évoluent et grossissent, seuls les sièges des coachs ne changent pas. « The Voice » sera un vrai projet « 360° » impliquant tous les secteurs de l’institution puisque en plus de la diffusion télé, les coulisses seront accessibles sur le net, les tablettes et les portables.
Pas de révélations
A l’heure actuelle, la chaine ne dévoile ni les noms des coachs, précisant simplement qu’ils devront être idéalement belge et faire partie du monde de la musique ni sur le ou les présentateurs du programme. Tant la RTBF que TF1 sont d’ailleurs confrontés à des problèmes de disponibilité sur un long terme. Les coachs seront certainement des chanteurs puisqu’ils seront amenés à chanter avec les candidats ou en collégiale lors des « Lives ».
Du positif pour tous
Coté décors, la RTBF promet du lourd avec des écrans LED et quelque chose de plus brillant et lumineux que la version néerlandaise sur RTL 4. Concernant la comparaison possible avec le produit de TF1, Jean-Michel Germys est clair : « il n’y aura pas de demi-château ! Formellement, ce que la RTBF va proposer aura de la gueule ». La version belge démarrera avant TF1, et la RTBF mise sur la promotion de nos talents pour attirer du public. Si aux Pays-Bas, la majorité des chansons diffusées étaient anglophones, au Sud du pays, on s’attend aussi à beaucoup de chansons francophones mais aussi italiennes. C’est une leçon tirée de l’époque de « Pour la gloire » où beaucoup de candidats étaient d’origine italienne. Avec ce concept, la RTBF confirme sa position de révélateur de talent de la Communauté française, précise Eric Poivre. Ceux qui dénigrent « The Voice », généralement sans même connaitre le contenu du programme ne comporte que des valeurs positives et à aucun moment on ne s’appuie sur les faiblesses des candidats. Même quand il y aura une critique de la part d’un coach, elle sera objectivée de manière à tirer le meilleur parti d’une participation. Les coachs ont d’ailleurs pour mission de transmettre leur savoir et leur enthousiasme aux candidats.
La RTBF coupe un peu l’herbe sous le pied de RTL. M6 n’ayant pas acquis les droits au profit de TF1, la chaine privée n’a pas les moyens de faire cavalier seul. RTL ne veut pas prendre le risque de produire sans M6, et il est plus facile de coproduire « X-Factor », ajoute François Tron. Pour une fois, on peut dire que le service public est un peu audacieux...
Source : Tuner.be
La RTBF a dévoilé mardi, à la presse, le concept de l'émission (car chez nous le Parlement s'est offusqué de voir Endemol collaborer avec le service public !) pour rassurer un peu tout le monde. Normalement, ce sera grosso-modo pareil sur TF1... Pour calmer un peu le jeu, l'émission sera réalisée et produite par les équipes de la RTBF, dans les nouveaux studios de Liège. Endemol ne sera "que" producteur exécutif.
« The Voice » s'apprête à remuer toute la RTBF
Pas une téléréalité, mais un télécrochet, sorte de « Pour la gloire » moderne. « The Voice » va créer l’évènement l’an prochain. La RTBF se décomplexe mais n’oublie pas ses valeurs de service public.
La RTBF vient d’officialiser avoir fait l’acquisition des droits du format « The Voice ». En coulisse, la chaine publique était sur le coup depuis mars 2011. Même si le concept est tout droit sorti de l’imaginaire de John de Mol, le créateur d’Endemol - et de son programme phare « Big Brother » -, François Tron réfute le qualificatif de « téléréalité » pour définir le programme. J’ai entendu çà et là que « The Voice » n’était pas du service public, explique le Directeur des Antennes de la RTBF. Mais qu’est-ce qui fait d’un concept ou d’un programme qu’il est qualifié de service public ou non ? « The Voice » aura plutôt des allures de grand télécrochet, d’ailleurs la RTBF rappelle qu’en 1996, c’est elle qui avait lancé la mode de ce type de programmes avec « Pour la Gloire », qui restera à l’antenne jusqu’en 2002, soit un an après l’arrivée de la « Star Academy ». « The Voice » est un talent quest (recherche de talents – ndlr) que même la BBC a acheté, précise F. Tron. En Flandre, si c’est VTM qui a décroché les droits, VT4 et même la VRT étaient dans les startings blocks également. Trois raisons ont poussé la RTBF à tenter l’aventure. Le concept n’est pas une téléréalité, et donc est conforme aux missions, aux objectifs d’antennes imposés à la RTBF et l’éthique de l’institution. « The Voice » peut servir de mise en valeur de l’identité belge. Enfin, c’est un divertissement sur une longue durée qui, postproduction comprise, va occuper les équipes de la chaine pendant 6 mois. Ce sera d’ailleurs une production « RTBF ». Cela faisait partie du deal, lance François Tron. Endemol sera le producteur exécutif, mais les équipes, les moyens techniques et le réalisateur seront de la RTBF. La production TV sera confiée à Leslie Cable. Une opportunité d’occuper le nouvel outil liégeois, Média Rives, puisque c’est de ce studio que sera réalisée l’émission.
3 en 1
Comme annoncé, « The Voice » comptera 17 prime-times mais seulement 7 seront en direct et nécessiteront une occupation permanente du studio. Une des valeurs primordiales que l’on retrouvait aussi dans « Pour la gloire », explique Jean-Michel Germys, Directeur de l’unité Divertissement, c’est le respect total, de A à Z, du talent des candidats. On ne verra pas d'extraits de castings avec des casseroles, des personnes qui chantent moins bien que les autres... On ne casse pas du candidat que ce soit à l’antenne ou hors antenne. Un candidat qui ne veut chanter que du reggae, on ne va pas lui dire « spéciale disco », tout le monde chante du disco... On respecte les envies artistiques des candidats. La RTBF promet, et même assure que tous les candidats de l’émission seront belges. Ce qui n’empêchera peut-être pas de voir d’autres belges dans la version prévue sur TF1. Pas de séries de castings, mais une première sélection de 150 candidats qui se fera de façon informatisée. Grâce à un logiciel - « Audition Tool » qui note de 1 à 10 selon la justesse de la voix - les prétendants au jeu enregistreront une seule prise à l’aide de leur webcam, et c’est le logiciel qui déterminera la note selon des critères objectifs. Chaque personne recevant une note de 8 ou + sera automatiquement qualifiée. Si le nombre est supérieur à 150, c’est un jury de professionnels qui fera la sélection.
Le principe du télécrochet est ensuite un format 3 en 1. Le « Blind Audition », où les quatre coachs – qui ne seront pas des jurés – vont écouter les candidats, les dos tourné à la scène. Ils n’acceptent de se retourner que si la voix lui plait. Si plusieurs coachs sont séduits, c’est le candidat qui choisit son équipe. Au final, il y aura quatre groupe de 14 personnes (ou groupes). Six émissions « Blind Auditions » seront enregistrées sur six jours. La deuxième phase sera composée des « Battles », où chaque coach va faire s’opposer deux de ses poulains sur une chanson. Le premier chante le début, l’autre reprendra la fin. Au bout de la chanson, le coach se fait une opinion sur celui qui est moins fort que l’autre et décide de l’éliminer. Pour faire son choix, il pourra tenir compte des conseils d’un producteur de musique ou ceux des trois autres coachs. Entre la première et la deuxième phase, il y aura un véritable coaching des candidats pour que leurs prestations soient les meilleures possibles. Les quatre « Battles » seront également enregistrées (en 4 jours). En fin de cette série, chaque coach devra désigner les deux candidats les plus faibles et leur faire faire un ultime « combat » pour se retrouver avec six artistes pour la dernière phase. Les sept émissions de « Live » seront en direct et le public participera au vote. A la Finale, chaque coach ne se présentera plus qu’avec une seule personne. La mécanique exacte des « Lives » n’est pas encore dévoilée par la RTBF. Dans les trois phases, les décors évoluent et grossissent, seuls les sièges des coachs ne changent pas. « The Voice » sera un vrai projet « 360° » impliquant tous les secteurs de l’institution puisque en plus de la diffusion télé, les coulisses seront accessibles sur le net, les tablettes et les portables.
Pas de révélations
A l’heure actuelle, la chaine ne dévoile ni les noms des coachs, précisant simplement qu’ils devront être idéalement belge et faire partie du monde de la musique ni sur le ou les présentateurs du programme. Tant la RTBF que TF1 sont d’ailleurs confrontés à des problèmes de disponibilité sur un long terme. Les coachs seront certainement des chanteurs puisqu’ils seront amenés à chanter avec les candidats ou en collégiale lors des « Lives ».
Du positif pour tous
Coté décors, la RTBF promet du lourd avec des écrans LED et quelque chose de plus brillant et lumineux que la version néerlandaise sur RTL 4. Concernant la comparaison possible avec le produit de TF1, Jean-Michel Germys est clair : « il n’y aura pas de demi-château ! Formellement, ce que la RTBF va proposer aura de la gueule ». La version belge démarrera avant TF1, et la RTBF mise sur la promotion de nos talents pour attirer du public. Si aux Pays-Bas, la majorité des chansons diffusées étaient anglophones, au Sud du pays, on s’attend aussi à beaucoup de chansons francophones mais aussi italiennes. C’est une leçon tirée de l’époque de « Pour la gloire » où beaucoup de candidats étaient d’origine italienne. Avec ce concept, la RTBF confirme sa position de révélateur de talent de la Communauté française, précise Eric Poivre. Ceux qui dénigrent « The Voice », généralement sans même connaitre le contenu du programme ne comporte que des valeurs positives et à aucun moment on ne s’appuie sur les faiblesses des candidats. Même quand il y aura une critique de la part d’un coach, elle sera objectivée de manière à tirer le meilleur parti d’une participation. Les coachs ont d’ailleurs pour mission de transmettre leur savoir et leur enthousiasme aux candidats.
La RTBF coupe un peu l’herbe sous le pied de RTL. M6 n’ayant pas acquis les droits au profit de TF1, la chaine privée n’a pas les moyens de faire cavalier seul. RTL ne veut pas prendre le risque de produire sans M6, et il est plus facile de coproduire « X-Factor », ajoute François Tron. Pour une fois, on peut dire que le service public est un peu audacieux...
Source : Tuner.be
ElRikko- Équipe du forum
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- Message n°492
[Topic officiel] La Une (télévision belge)
Dès le 3 septembre, le personnage de Geluck prendra vie à la télé dans une capsule humoristique : « La Minute du Chat ». Le Chat va déménager l’avant-JT de la RTBF !
Ce n’est pas la première fois que Le Chat de Geluck est transposé à l’écran. Lors du Concours Eurovision 2009, Le Chat avait pris forme dans un effet 3D, grâce à l’agence Glucône. A l’époque, les téléspectateurs avaient pu voir le matou dans une animation qui accompagnait le candidat belge Patrick Ouchène et son « Copycat », sur la scène à Moscou.
Philippe Geluck a réussi à transposer à l'écran son univers poético-déjanté qui enchante notamment les lecteurs du Soir depuis plus de 20 ans. Blagueur, farceur, noir à ses heures, parfois plat ou surréaliste mais toujours drôle, Le Chat sera dorénavant doté d'une voix, celle du comédien Patrick Chaboud (Malvira) – pour France 2, ce sera celle de Jean-Yves Lafesse - et déridera les téléspectateurs chaque jour de la semaine avant le « 19.trente ».
Le pari consiste à donner du mouvement à un héros très statique, promet la RTBF. Le rythme, les différentes techniques utilisées, les guest-stars, l'intervention du dessinateur lui-même et la musique originale jouée par le Kocani Orkestar donnent à l'ensemble une pulsation irrésistible.
« La Minute du Chat », dès le 3 septembre à 19h22 (précises !), sur La Une.
Source Tuner.be
Carolopiet- Membre d'honneur
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- Message n°493
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Lio sera coach dans "The Voice Belgique"
Les autres "jurés" sont BJ Scott, Joshua et Quentin Mosimann.
> http://www.tuner.be/actu.asp?id=144459&
Les autres "jurés" sont BJ Scott, Joshua et Quentin Mosimann.
> http://www.tuner.be/actu.asp?id=144459&
Le Bavard Taciturne- RDF
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- Message n°494
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Quoi de neuf sur les nouvelles identités visuelles de la RTBF ?
cyril59- Radiodiffusion Nationale
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- Message n°495
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Au fait, est-ce qu'il existe un site qui permettrait de voir les audiences des chaines belges, un peu comme le publie médiamétrie en France ? J'aimerais bien les audiences de la RTBF.
Guillaume- Équipe du forum
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- Message n°496
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Il y a déjà le site de notre ami Carolopiet :
http://tuner.be/
http://tuner.be/
cyril59- Radiodiffusion Nationale
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- Message n°497
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Merci beaucoup guillaume pour l'info, je trouve que ce site est excellent (il faut le dire au passage) et il répond TOTALEMENT à mes attentes voire même plus.
Merci encore
Merci encore
cyril59- Radiodiffusion Nationale
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Date d'inscription : 30/01/2011
- Message n°498
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Ah oui au passage, où en est la possible évolution de l'offre de chaines gratuites TNT en Belgique ? Il doit y avoir des réticences du côté des cablo-opérateurs non ?
Carolopiet- Membre d'honneur
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Localisation : Le pays des septante et des nonante!
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- Message n°499
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
La TNT en Belgique, c'est La Une, La Deux, La Trois et Euronews. Bref, c'est le mux RTBF. Il n'y a rien d'autre.
Pour les audiences, tu n'auras pas mieux. Il nous est interdit de donner les audiences des chaines françaises depuis le mois de mars 2011.
Pour les audiences, tu n'auras pas mieux. Il nous est interdit de donner les audiences des chaines françaises depuis le mois de mars 2011.
Dernière édition par Carolopiet le Mar 8 Nov 2011 - 23:56, édité 1 fois
Carolopiet- Membre d'honneur
Tuner.be - Nombre de messages : 2700
Localisation : Le pays des septante et des nonante!
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- Message n°500
Re: [Topic officiel] Chaînes belges
Le décor de "The Voice Belgique"
> http://www.tuner.be/actu.asp?id=144652&content=home
Les enregistrements des auditions (blind auditions) démarrent lundi à Liège.
> http://www.tuner.be/actu.asp?id=144652&content=home
Les enregistrements des auditions (blind auditions) démarrent lundi à Liège.