par Carolopiet Jeu 8 Sep 2011 - 20:19
Je vous recommande chaudement "L'Occupation intime" d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle ("Apocalypse", le dimanche 2( septembre à 22h40.
Il a été diffusé, en Belgique, en juin dernier.
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http://www.tuner.be/actu.asp?id=144254Documentaire | Toute l’intimité de l’occupation allemande… Après « Apocalypse », Isabelle Clarke et Daniel Costelle proposent un document exceptionnel sur l’occupation par les Allemands pendant la Deuxième Guerre mondiale en France. La Une intègre le film dans une soirée évènement sur l’amnistie des « collabos ». Il y a deux ans, la RTBF créait l’évènement en diffusant une série de six documentaires sur la 2è Guerre mondiale. Un succès sans précédent sur le jeune public. Le service public poursuit sa collaboration avec les deux réalisateurs, Isabelle Clarke et Daniel Costelle pour un autre film, « L’Occupation intime ». Comment les évènements de l’Occupation de 1940 à 1945 ont-ils été vécus, par ceux qui les ont subis ou initiés, civils et militaires, obscurs et privilégiés, Français et Allemands ? Le genèse du documentaire vient du livre de Patrick Buisson, 1940-1945, années érotiques, paru en 2009. Durant ces cinq années d’occupation, pour bon nombre d’Allemands, c’était une sorte de mise au vert. Les jeunes soldats étaient envoyés sur le front russe pendant que les « séniors », de plus de 40 ans, avaient pour mission de rendre très visible la présence allemande en France. Dans les villes, une prostitution régulée était organisée, dans les campagnes les occupants sympathisent avec les jeunes françaises. La suite, on la connait et la libération a été le début d’un calvaire pour certaines femmes qualifiées de « collabos ». Plus de 200.000 enfants naitrons de ces unions presque « contrenature » comme Gérard Lenorman qui témoigne.
Le monde artistique était aussi visé à la fin de la guerre. Pour continuer à vivre, pendant l’occupation, plusieurs chanteurs ou comédiens de Maurice Chevalier à Fernandel ont accepté de venter les « mérites » de l’Allemagne pour la propagande. Là encore certains s’en sortent avec les honneurs, d’autres garderont cette étiquette toute leur éphémère carrière après la guerre.
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Pierre Bertinchamps
pierre@tuner.be