La situation économique difficile des télévisions locales s'est améliorée en 2009, avec notamment des financements publics accrus et huit chaînes sur trente à l'équilibre, selon l'étude annuelle de l'Union des télévisions locales de service public (TLSP) publiée mardi.
Une majorité des trente chaînes locales "ont su augmenter leurs revenus et contenir, voir diminuer, leurs charges d'exploitation améliorant d'autant leurs résultats", même si le bilan est "contrasté", explique ce baromètre de TLSP et DB Développement. En 2009, huit chaînes étaient à l'équilibre d'exploitation contre six en 2008.
Malgré la crise, elles ont augmenté leurs revenus publicitaires (essentiellement tirés de la publicité locale), collectant près de 20 millions d'euros (18 millions d'euros en 2008). Les modèles économiques sont différents mais ont "tendance à se rapprocher avec des charges d'exploitation plus contenues et des financements publics accrus (collectivités locales notamment, NDLR), confirmant le développement du modèle d'économie mixte associant revenus publicitaires et financements publics".
Comparés à 2008, les revenus provenant de dotations publiques ont "fortement progressé", passant de 442 000 euros par chaîne à 600 000 en 2009 (+36%), permettant le développement des programmes locaux. Les charges d'exploitation ont baissé, le budget moyen d'une chaîne passant de 2 millions d'euros à 1,7 million en 2009.
"L'amélioration la plus forte a concerné les chaînes hertziennes historiques" du fait des restructurations. Malgré ces résultats la situation reste "contrastée" et la bonne santé financière des chaînes locales "passe aujourd'hui par une baisse de leurs charges actuelles de diffusion en TNT", qui sont lourdes, estime l'étude. Elle prône aussi des "synergies" entre les chaînes d'une même région "comme c'est le cas en Bretagne ou en Nord-Pas-de-Calais".
Fin 2009, 35 chaînes locales hertziennes étaient en exploitation (en dehors des chaînes d'Ile-de-France). Leur poids économique: 76 millions d'euros pour environ 500 salariés, hors intermittents.
Une majorité des trente chaînes locales "ont su augmenter leurs revenus et contenir, voir diminuer, leurs charges d'exploitation améliorant d'autant leurs résultats", même si le bilan est "contrasté", explique ce baromètre de TLSP et DB Développement. En 2009, huit chaînes étaient à l'équilibre d'exploitation contre six en 2008.
Malgré la crise, elles ont augmenté leurs revenus publicitaires (essentiellement tirés de la publicité locale), collectant près de 20 millions d'euros (18 millions d'euros en 2008). Les modèles économiques sont différents mais ont "tendance à se rapprocher avec des charges d'exploitation plus contenues et des financements publics accrus (collectivités locales notamment, NDLR), confirmant le développement du modèle d'économie mixte associant revenus publicitaires et financements publics".
Comparés à 2008, les revenus provenant de dotations publiques ont "fortement progressé", passant de 442 000 euros par chaîne à 600 000 en 2009 (+36%), permettant le développement des programmes locaux. Les charges d'exploitation ont baissé, le budget moyen d'une chaîne passant de 2 millions d'euros à 1,7 million en 2009.
"L'amélioration la plus forte a concerné les chaînes hertziennes historiques" du fait des restructurations. Malgré ces résultats la situation reste "contrastée" et la bonne santé financière des chaînes locales "passe aujourd'hui par une baisse de leurs charges actuelles de diffusion en TNT", qui sont lourdes, estime l'étude. Elle prône aussi des "synergies" entre les chaînes d'une même région "comme c'est le cas en Bretagne ou en Nord-Pas-de-Calais".
Fin 2009, 35 chaînes locales hertziennes étaient en exploitation (en dehors des chaînes d'Ile-de-France). Leur poids économique: 76 millions d'euros pour environ 500 salariés, hors intermittents.