France 24

Selon le Monde, la suspension de diffusion la chaîne en Côte d'Ivoire a été levée hier.

Benjamin Biolay gagne son procès contre France 24.
La chaîne est condamnée à verser 3 000 euros de dommages et intérêts (il avait réclamé 20 000 euros) pour avoir rapporté les rumeurs de liaison entre le chanteur et Carla Bruni.
Dans un communiqué, France 24 réaffirme avoir rempli sa mission d'information "dans le cadre strict d'une revue de presse internationale" mais ne fera pas appel de la décision du tribunal de Paris.

Dixit Satellifax, la version arabe de la chaîne sera désormais diffusée 24H/24 d'ici la fin de l'année.
De plus, selon le site de la chaîne, dès le 14 juillet, la chaîne en version francophone sera aussi diffusée aux États-Unis.

Selon le Figaro, le conseil d'administration du 20 juillet a adopté un changement de gouvernance.
Alain de Pouzilhac a pris officiellement le titre de PDG de la chaîne tandis que Christine Ockrent, jusqu'à présent directrice générale de la chaîne, en devient directrice générale déléguée.
Ils occupent également les mêmes postes au sein de RFI.

C'est la crise à France 24 !
En effet, d'après le Figaro, la chaîne accuse un déficit entre 5 et 10 millions d'euros, pour un budget global de 90 millions d'euros.
Cette somme conséquente allouée par l'Etat à la chaîne internationale avait notamment pour vocation d'aider France 24 à monter en 2010, son service arabophone 24 heures sur 24 et lui permettre d'accéder à une distribution mondiale.

"Nous voulons savoir la vérité et qu'Alain de Pouzilhac qui est maintenant aux commandes de la chaîne depuis juillet remette de l'ordre. Si ces mauvaises nouvelles sont avérées, ceux qui ont été responsables de la gestion de France 24 ces deux dernières années doivent en tirer toutes les conséquences", selon Rodophe Raccard, délégué CFDT.

En ligne de mire, l'emblématique Christine Ockrent qui était jusqu'au 21 juillet dernier directrice générale de France 24 avec entre ses mains tout l'opérationnel de l'entreprise. La patronne de France 24 a évolué dans le contexte très particulier d'une chaîne d'info. "Par nature, le stress est très important dans une chaîne d'info en continu où l'on travaille de nuit comme de jour. Si cela se double de problèmes d'organisation et de management, l'effet en est décuplé", ajoute Rodolphe Paccard.

L'année dernière, lors de la sortie de TF1 du capital de France 24, une clause de cession avait été ouverte. Surprise pour une chaîne aussi jeune, pas moins d'une quarantaine de personnes ont demandé à en profiter. Enfin, les responsables syndicaux notent que depuis janvier dernier 4 des managers les plus importants de l'entreprise sont également partis : le directeur général délégué, la directrice des ressources humaines, le directeur financier ainsi que celui du multimédia.

Par conséquent, la CFDT a déposé un préavis de grève illimité pour lundi prochain.

La CFDT a finalement levé son préavis de grève illimitée prévu lundi prochain.

La chaîne continue de s'enliser.
Comme annoncé cette semaine, Albert Ripamonti a claqué la porte de la chaîne pour partir sur i>Télé remplacer Thierry Thuillier au poste de directeur de l'information de la chaîne.
Ce départ, qui a crée un "choc" dans la rédaction, intervient peu après la mise à pied, sans ménagement, du directeur de la rédaction, Vincent Giret.

La rédaction se retrouve ainsi décapitée, résultat d'une "lutte d'influence" entre Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent.
Ce "tandem" avait été choisi par Nicolas Sarkozy au moment de la création, en 2007, de l'Audiovisuel extérieur de la France (comprenant France 24, RFI et TV5 Monde).
"Depuis le début ils ne s'aiment pas", résume une journaliste de la chaîne sous couvert d'anonymat. Une animosité qui a franchi un cap cet été, lorsqu'Alain de Pouzilhac a rétrogradé Christine Ockrent au poste de directrice générale déléguée, elle qui était jusqu'en juillet directrice générale.

Vincent Giret, un proche de Mme Ockrent, se serait vu reprocher par Alain de Pouzilhac d'avoir plombé les comptes en embauchant trop de journalistes. Mme Ockrent aurait de son côté refusé de promouvoir M. Ripamonti au poste de directeur de la rédaction, provoquant son départ. "Elle a mené une véritable guerre psychologique" à son encontre, affirme un salarié. D'autres sources affirment au contraire que M. Ripamonti cherchait de toutes façon à partir.
La semaine dernière les salariés avaient voté une motion de confiance à Alain Ripamonti, craignant son limogeage.

"On le pleure. Ripamonti, c'était le dernier ciment de la rédaction. Il a mouillé sa chemise depuis le début, c'était lui le vrai patron, la mémoire de la chaîne", affirme un membre de la rédaction. "L'ambiance est mauvaise, les gens sont assez abattus", témoigne un délégué de la CFE-CGC.

La chaîne publique connaît "sa deuxième plus grosse crise" depuis le licenciement, en 2008, du directeur de la rédaction, Grégoire Deniau, selon un journaliste. Et ce à un tournant important : elle doit passer à une diffusion 24 heures sur 24 de son antenne arabophone, changer sa grille du soir...

Au-delà des querelles de chefs, certains dénoncent une manière de travailler en "flux tendus" dans une rédaction "low cost" où, selon la CGT, "on part de moins en moins sur le terrain".

Sa situation financière provoque aussi des inquiétudes. La semaine dernière, la CFDT avait déposé un préavis de grève pour dénoncer la "gestion arbitraire", tandis qu'un dérapage financier a été évoqué. Lundi, un comité extraordinaire a été convoqué. Si la direction n'apporte pas de réponses satisfaisantes, les syndicats pourraient, selon la CFE-CGFC, voter un droit d'alerte.

Sollicitée par l'AFP, la direction de France 24 n'avait pas réagi vendredi soir. Le budget global de France 24, fondée en 2006, est de l'ordre de 90 millions d'euros. Si aucun chiffre officiel n'a été révélé, l'hypothèse d'un déficit prévisionnel de plusieurs millions d'euros pour 2011 est avancée.

"Si l'Etat ne remet pas massivement au pot, l'AEF sera fragilisée", affirme un journaliste.
Affaire à suivre mais si ça continue comme tel, j'ai bien peur que la chaîne disparaisse.

Guillaume a écrit:

Affaire à suivre mais si ça continue comme tel, j'ai bien peur que la chaîne disparaisse.

Je ne pense pas. Sur le plan financier il est de toute façon difficile pour ce genre de chaîne d'être rentable.
Pour faire baisser la masse salariale et faire des économies, il devaient se pencher sur le cas Ockrent et ses 300 KEUR annuels si les
chiffes qui circulent sont exacts.

Pour 1 Ockrent on paye 10 jeunes journalistes pendant un an....

Comment fonctionnent les chaînes publiques étrangères dont le profil et les missions sont semblables à ceux de France 24 ?

Cela ne s'arrange pas pour France 24 car Vincent Giret, le directeur de la rédaction, a été licencié. Il intervient après le départ d'Albert Ripamonti pour i>Télé.
"La direction nous a confirmé que M. Giret a été licencié, mais on ne sait pas pourquoi", a indiqué une source syndicale.

Lors du comité d'entreprise qui s'est tenu lundi, les syndicats ont demandé des précisions sur les comptes de l'entreprise, que la direction devrait apporter lors d'une prochaine réunion, le 24 septembre.
"La chaîne devrait être à l'équilibre en 2010, mais la direction a parlé d'arbitrages douloureux pour 2011", sans plus de précisions pour l'instant, a ajouté la source syndicale.

Selon Europe 1, Jean Lesieur, le nouveau directeur de la rédaction de la chaîne, a nommé 3 directeurs adjoints de la rédaction, en charge des contenus francophone, anglophone et arabophone.

Marjorie Paillon sera sur l'antenne de France 24 le mardi 02 Novembre afin de nous faire partager son point de vue sur les élections américaines de mi-mandat.

Merci pour l'info !

Rien ne va plus à France 24 !
La chaîne continue de s'enliser.
La guerre entre Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent ne s'arrête pas.

Selon la Tribune, les recettes devraient s'élever à seulement 1,3 million d'euros, soit une chute de 38% par rapport à 2009.
"Ce recul s'explique notamment par l'externalisation avortée de la régie auprès de France Télévisions. Toutefois, cela a été compensé par une hausse de la subvention publique reçue par la chaîne internationale, qui a atteint 102 millions d'euros", explique le quotidien.

Pour apaiser les tensions, Frédéric Mitterrand s'est exprimé pour la première fois devant les députés.
"Compte tenu des enjeux, cette crise au sommet doit et devrait pouvoir se résoudre. Je ne crois pas devoir me mêler de ce conflit, sinon pour inciter les intéressés à trouver en eux-mêmes les motivations qui leur permettront de s'accorder", a expliqué le ministre de la Culture.

D'après la Tribune, la subvention de l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF), qui regroupe France 24, RFI, Monte Carlo Doualiya et TV5 Monde, va diminuer de 10% en 2 ans, passant de 327,7 à 294 millions d'euros entre 2011 et 2013.
"Une baisse contre laquelle les dirigeants de l'AEF ont bataillé depuis 2 ans", précise le journal.

Alain de Pouzilhac confirme qu'il "aurait aimé avoir plus de moyens pour développer le réseau d'émetteurs FM de MCD, mais prend acte de l'arbitrage rendu mi-août par Jean-Paul Faugère", le directeur de cabinet de François Fillon, selon des propos transcrits par la Tribune.
Pour compenser cette diminution, AEF va donc devoir réduire ses effectifs et augmenter ses recettes.

Décidément, rien ne va à France 24.
Après une guerre des chefs, c'est une affaire d'espionnage qui secoue l'Audiovisuel extérieur de la France depuis quelques semaines.
En effet, d'après les Échos, des ordinateurs auraient été piratés depuis 2 ans, conduisant l'AEF à porter plainte.

"Candice Marchal, présentée comme étant une proche collaboratrice de Christine Ockrent, directrice déléguée de l'AEF, a été mise à pied. La police a retrouvé dans son ordinateur plus de 2 millions de fichiers provenant des ordinateurs de différents dirigeants de l'AEF, dont son président Alain de Pouzilhac. Plus de 900 000 messages ont également été retrouvés. Selon nos informations, la salariée en question doit avoir vendredi un entretien en vue de son licenciement", explique Les Echos.

Contactée par le journal économique, Christine Ockrent nie toute implication : "Je ne suis pour rien dans cette affaire (...) Je souscris entièrement, et depuis le début, à la plainte déposée par l'AEF et j'attends les résultats de l'enquête de la brigade financière. Si cette personne a mal agi, je le déplore. Pour ce qui est des insinuations concernant ma réputation, mon avocat s'en occupe."

D'après le site imca.fr, France 24 a obtenu sa licence de diffusion en Inde. La chaîne d'information internationale franchit ainsi une étape décisive pour son développement en Asie.

La situation s'empire à France 24.
En effet, d'après le Point, après être impliqué dans une affaire d'espionnage, Christine Ockrent est désavouée par les directeurs et directeurs adjoints, dont Jean Lesieur (directeur de la rédaction) et les directeurs de rédactions des canaux francophone, anglophone et arabophone, qui lui ont remis une lettre en main propre, lundi après-midi, afin de lui signifier qu'ils ne participeront plus aux réunions en sa présence.

La rédaction de France 24 organisera une assemblée générale mercredi. Un texte est également en préparation au sein de la société des rédacteurs. Christine Ockrent affronte le même vent de fronde au sein de RFI où, là aussi, le comité de direction va sans doute poser la question de la confiance.

Interview de Christine Ockrent (Europe 1) :

D'après Ozap, Frédéric Mitterrand a reçu hier Christine Ockrent et Alain de Pouzilhac.
Le Ministre de la communication leur a fait part de leur inquiétude, indiquant que leur attitude était préjudiciable à l'image de l'AEF.

Aujourd'hui, les syndicats de la chaîne internationale France 24 appellent à une assemblée générale. Les journalistes sont appelés à s'exprimer sur la confiance, ou la défiance, qu'ils accordent aux deux dirigeants de l'AEF.

Hier, les journalistes de la chaîne ont approuvé une motion de défiance à 85% à l'encontre de Christine Ockrent.
Mais d'après Ozap, cette dernière refuse de quitter son poste.

"J'ai le plus grand respect pour les assemblées générales mais ce ne sont pas elles qui décident de la marche de l'entreprise et encore moins de la nomination ou de la destitution des responsables", a réagi Christine Ockrent ce matin sur France Info, précisant que c'est au gouvernement de décider de son sort.

Vidéo :

Christine Ockrent interviewée par Audrey Pulvar :

La situation s'empire à France 24.
En effet, le comité d'entreprise a demandé à la justice de désigner un administrateur provisoire pour remplacer Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent.

De son côté, Candice Marchal est interviewée ce matin dans Libération. Celle par qui le scandale est arrivé nie toute tentative d'espionnage pour le compte de Christine Ockrent.
http://www.ozap.com/actu/espionne-presumee-france-24-sort-silence/386944

Alors que France 24 et RFI ont déposé un préavis de grève pour le 13 janvier, d'après la Tribune, un plan social est désormais évoqué.
80 personnes pourrait être licenciées.

Dès dimanche prochain, la chaîne passe en 16/9 et fait évoluer son habillage !
"Encore plus élégant, ce nouvel habillage dynamique est plus fluide, plus lumineux et se décline pour s'adapter au programme diffusé", communique la chaîne. Il offrira davantage de profondeur à l'image et une place plus importante à l'information. Grâce à de nouveaux outils, l’incrustation d’images, de textes et l'annonce des programmes à suivre se feront automatiquement à l'antenne.

Infographie et génériques d'émissions évolueront eux aussi offrant des transitions plus harmonieuses entre les différents programmes et davantage de flexibilité dans le traitement de l'information.

Les canaux français, anglais et arabe auront une nouvelle barre de titres au bas de l'écran avec notamment l'affichage en continu des prévisions météorologiques mondiales, ainsi que les résultats des principales places financières à travers le monde.

Vidéo :