par Guillaume Ven 18 Juin 2010 - 8:11
Frédéric Lopez est interviewé ce matin dans le Parisien à propos de cet arrêt.
"Quand, en 2008, France Télévisions accepte de faire cette émission, cela fait 7 ans que je me bats pour qu'elle existe. Je choisis Catherine Barma comme coproductrice, qui négocie le contrat avec la chaîne. C'est moins d'argent que ce qu'il me semble nécessaire, mais j'ai tellement attendu ce moment que je lui dis : "Quand ça marchera, ils nous donneront les moyens pour faire l'émission dont je rêve."
Elle me répond : "Tu te trompes."
L'an dernier, on nous a demandé de baisser notre budget. Nous avons accepté. Cette année, rebelote. Mais là, je dis non".
Parmi les exemples de restrictions budgétaires, il y a notamment des billets de train pour faire venir des participants qui ne peuvent pas être achetés. "Ne pas offrir aux téléspectateurs l'émission dont je rêve, ça me rend fou (...) Mais pourquoi est-ce que je continuerais dans cet appauvrissement du contenu ? Je ne parle pas de mon salaire : l'argent n'est pas ma principale motivation dans la vie. Sinon, j'aurais fait un autre métier".
Il annonce que l'émission ne reviendra pas sur une autre chaîne avec un autre animateur car il a signé un contrat d'exclusivité avec France télévisions.
Heureusement, il continuera Rendez-vous en terre inconnue.
De son côté, Nicolas Pernikoff, directeur des variétés et divertissements de France Télévisions, déclare que c'est toujours un regret de perdre une émission.
"Mais cela fait 5 ans qu'avec Patrick de Carolis et Patrice Duhamel, on renégocie les contrats pour pouvoir faire du redéploiement et investir dans des nouveaux programmes. Cela donne lieu à quelques bras de fer, mais on n'a pas les moyens de céder. Panique dans l'oreillette s’arrête, c'est le choix de Frédéric. Mais la vie continue et on a quelques plans B, dont nous discuterons la semaine prochaine".
Affaire à suivre...