Vous avez sans doute constaté que généralement, le son des publicités est plus élevé que celui des programmes et que certaines chaînes ont un niveau sonore différent les unes des autres.
Cette différence est notamment le fruit d'une technique d'enregistrement : la compression dynamique qui augmente d'une certaine manière "l'épaisseur" des sons.
A volume égal, un son compressé semble en effet beaucoup plus fort que le même sans compression. Le phénomène s'est aggravé avec la généralisation de la TNT qui a multiplié le recours à la compression dynamique.
Cela va devenir du passé très bientôt, en l'occurrence dès le 19 décembre prochain.
En effet, hier, lors d'une conférence de presse, le CSA a fixé un niveau d'intensité sonore pour les messages commerciaux qui devra être constant sur chaque chaîne, et d'une chaîne à l'autre. Cet accord a été trouvé au terme d'une concertation de 20 ans, impliquant diffuseurs, annonceurs et producteurs.
"En fait, ce n'est pas le volume sonore qui est différent mais les caractéristiques du son qui le font apparaître plus fort", a indiqué Michel Boyon.
Il a par ailleurs précisé qu'il fallait différencier "volume sonore" et "intensité sonore", car à volume égal, un son plus "dense" semble plus fort à l'oreille.
"Le téléspectateur n'aura plus besoin de baisser le volume avec sa télécommande quand arrive la pub ou quand il passe d'une chaîne à l'autre", a assuré Christine Kelly, responsable du groupe de travail "Publicité et défense du consommateur" au sein du CSA.
Depuis une vingtaine d'années, le CSA reçoit en moyenne plus de 3 plaintes hebdomadaires concernant le volume sonore des publicités, sans pour autant qu'une chaîne en particulier soit pointée du doigt. "On va parvenir à une homogénéisation. La France sera le premier pays d'Europe à régler ce problème", ajoute Christine Kelly.
Après une première phase prévue le 19 décembre, concernant le passage d'une chaîne à une autre, 2 autres phases d'amélioration suivront les 1er janvier 2012 et 2013, concernant cette fois les programmes et la publicité.
Cette différence est notamment le fruit d'une technique d'enregistrement : la compression dynamique qui augmente d'une certaine manière "l'épaisseur" des sons.
A volume égal, un son compressé semble en effet beaucoup plus fort que le même sans compression. Le phénomène s'est aggravé avec la généralisation de la TNT qui a multiplié le recours à la compression dynamique.
Cela va devenir du passé très bientôt, en l'occurrence dès le 19 décembre prochain.
En effet, hier, lors d'une conférence de presse, le CSA a fixé un niveau d'intensité sonore pour les messages commerciaux qui devra être constant sur chaque chaîne, et d'une chaîne à l'autre. Cet accord a été trouvé au terme d'une concertation de 20 ans, impliquant diffuseurs, annonceurs et producteurs.
"En fait, ce n'est pas le volume sonore qui est différent mais les caractéristiques du son qui le font apparaître plus fort", a indiqué Michel Boyon.
Il a par ailleurs précisé qu'il fallait différencier "volume sonore" et "intensité sonore", car à volume égal, un son plus "dense" semble plus fort à l'oreille.
"Le téléspectateur n'aura plus besoin de baisser le volume avec sa télécommande quand arrive la pub ou quand il passe d'une chaîne à l'autre", a assuré Christine Kelly, responsable du groupe de travail "Publicité et défense du consommateur" au sein du CSA.
Depuis une vingtaine d'années, le CSA reçoit en moyenne plus de 3 plaintes hebdomadaires concernant le volume sonore des publicités, sans pour autant qu'une chaîne en particulier soit pointée du doigt. "On va parvenir à une homogénéisation. La France sera le premier pays d'Europe à régler ce problème", ajoute Christine Kelly.
Après une première phase prévue le 19 décembre, concernant le passage d'une chaîne à une autre, 2 autres phases d'amélioration suivront les 1er janvier 2012 et 2013, concernant cette fois les programmes et la publicité.