par Guillaume Mar 10 Fév 2009 - 19:09
Le CSA a mis en ligne sur son site csa.fr les décisions suivantes concernant les chaînes NT1, NRJ 12 et Virgin 17 :
1) Le Conseil est intervenu auprès de NT1 après avoir constaté la diffusion, le 19 octobre 2008 à 8H15, d'un message publicitaire pour un site de rencontres. Cette diffusion est en contradiction avec la recommandation du Conseil du 4 juillet 2006 qui prescrit notamment aux chaînes de ne pas diffuser, entre 5 heures et minuit, de messages publicitaires en faveur de services téléphoniques, télématiques ou internet réservés ou destinés aux adultes.
2) Le Conseil est intervenu à trois reprises auprès de NRJ 12 pour des questions relatives à la protection des mineurs :
- La diffusion le 7 avril 2008 à 20H44, en période scolaire, du film Virus réalisé par John Bruno, interdit en salle aux moins de 12 ans, ce qui est en contradiction avec les dispositions de l'article 3 de la recommandation du 7 juin 2005 concernant la signalétique jeunesse : les programmes de catégorie III (déconseillés ou interdits aux moins de 12 ans) peuvent, à titre exceptionnel, être diffusés après 20H30 sauf les mardis, vendredis, samedis, veilles de jours fériés et pendant les périodes de vacances scolaires.
- La diffusion, les samedis 26 avril et 3 mai 2008 à 21H30, de deux épisodes de la série Los Angeles Homicide avec une signalétique de catégorie III, ce qui est en contradiction avec les dispositions indiquées ci-dessus.
- La diffusion, avec une signalétique de catégorie II (déconseillé aux moins de 10 ans), le mercredi 17 septembre 2008 à 20H45, le mercredi 1er octobre 2008 à 22H30 et le jeudi 13 novembre 2008 à 13H30, du téléfilm Témoin sous protection, alors que le caractère récurrent des scènes de violence aurait nécessité une signalétique de catégorie III.
3) Le Conseil est enfin intervenu auprès de Virgin 17 à la suite de la diffusion, le mardi 30 septembre 2008 à 20H40, du téléfilm Le Piège accompagné d'une signalétique de catégorie II (déconseillé aux moins de 10 ans), alors que le recours systématique et répété à la violence physique et psychologique aurait nécessité une signalétique de catégorie III (déconseillé aux moins de 12 ans).